La mort citoyenne de Ghislaine Lanctôt


ÉPILOGUE – 2015
Madame Ghis – Évasion en prison
Sept années se sont écoulées depuis la sortie de prison de Ghis, ainsi que sa mort citoyenne qui prit place peu de temps après.
Le livre Madame Ghis - Évasion en prison relate cette saga judiciaire et carcérale, mais surtout la conscience inhabituelle dans laquelle elle s’est déroulée. Hors de l’arène de la dualité gagnant/perdant, elle consiste en un abandon total de Ghis à la volonté de son âme, sans attente de résultat et sans garantie. Toutefois, le livre se termine avant le procès final de Ghis. Il nous laisse sur notre appétit, quant à la fin de l’histoire. La voici en épilogue.

Le procès
Le 20 janvier 2009 avait lieu, tel que convenu, le procès de l’entité juridique LANCTÔT, GHISLAINE.
J’étais présente, puisque j’avais donné au juge ma parole que j’y serais, lors de ma libération
inconditionnelle du 28 mai 2008. J’annonçai la mort de la citoyenne Ghislaine Lanctôt et je réitérai mon identité d’être souverain avec un corps, une âme et un esprit. Le juge m’interrompit et déclara qu’il allait entendre la cause de GHISLAINE LANCTÔT. Je quittai simplement le Palais de Justice et le procès eut lieu en mon absence. Le juge prononça le jugement suivant : « J'impose le minimum, mille dollars (1000 $) avec un délai de deux (2 ans), sans frais (de cour). » 


Pour les détails, consulter la transcription écrite et l’enregistrement audio du procès :

Le journal
Le 21 janvier 2009, le quotidien régional La Voix de l’Est affichait en gros titre : « Je ne suis pas une esclave » s’exclame Ghis.
Or, la veille, deux événements se déroulaient simultanément : le procès de GHISLAINE LANCTÔT et l’assermentation de BARACK OBAMA. Le premier concernait l’auto-libération d’une esclave; le second acclamait le nouveau dictateur des esclaves. Deux mondes côte à côte !
Fait encore plus cocasse, on pouvait voir, au bas de cette même première page du journal, une publicité de voiture qui disait : « Envie d’être différent. C’est fait. » La Grâce est coquine et fait des clins d’œil à l’improviste ! 

À la question qui brûlait les lèvres de l’auditoire (Ghis payera-t-elle l’amende ?), le journaliste rapporta « Pas question pour elle de défrayer la note ».Voici l’article :


Les commentaires
Depuis le procès, les questions pleuvent. Certaines personnes disent que j’ai gagné, parce que le juge n’a pas exigé que LANCTÔT GHISLAINE produise des rapports de revenus (ce qui aurait engendré un nouveau processus judiciaire). Ce à quoi je réponds : « Je n’ai pas gagné, je n’ai pas joué ». Un procès, c’est un combat de coqs dans une basse-cour. Il y a toujours un gagnant et un perdant. Le plus fort gagne, le plus faible perd. Qui est le plus fort ? Toujours celui qui fait la loi, contrôle la force policière et nomme les juges. La loi ne s’applique pas au législateur, mais au citoyen, qui est à la fois sous juridiction légitime (droit coutumier) et légale (droit maritime). Il n’a aucune chance de gagner s’il s’oppose au législateur, même si sa cause est juste. Voilà pourquoi je n’ai pas joué. Qu’ai-je fait ?
Je me suis placée au-delà de la loi humaine, là où se trouve la vérité. J’ai refusé la guerre chère à l’ego. J’ai retiré à ce dernier son pouvoir directeur de ma vie et l’ai transféré à mon âme, la seule vraie souveraine, l’autorité suprême à l’intérieur de moi. Je vis désormais sous sa gouvernance. Je lui ai donné carte blanche et me suis abandonnée à sa volonté, sans savoir ce qu’elle déciderait. Je vous confie mon secret : aucune attente de résultat !
D’autres personnes trouvent que j’ai fait une bonne affaire : effacé 15 ans d’impôts impayés avec deux mois de prison. Ça peut sembler alléchant. Or, pour la plupart des gens, l’impôt est un mal nécessaire et ils essaient de se faire tondre le moins possible. C’est uniquement une question d’argent. Ce n’est pas mon cas.
J’ai toujours payé l’impôt sans réticence, tant que j’ai cru qu’il servait le bien public. Le jour où j’ai
découvert que 100 % des impôts partent dans les coffres des banquiers mondiaux, pour payer les intérêts d’une fausse dette, j’ai cessé d’y participer. Non seulement ai-je arrêté de payer, mais j’ai surtout omis de produire des rapports de revenus. Ayant retrouvé mon identité véritable d’être souverain, je ne pouvais plus me comporter en mouton et fournir l’inventaire de ma laine. C’était une question de conscience.
Sur le plan financier, un petit calcul vite fait (page 137) m’a permis de chiffrer l’économie annuelle que je procure au gouvernement en renonçant à ses privilèges, tels pension de vieillesse et assurance-maladie. Il s’élève à 28 255 $ par année. Reste à voir qui fait la bonne affaire !

La souveraineté individuelle

Nous vivons dans un monde d’illusion où tout est faux. Ainsi en est-il de l’usage du mot souveraineté. Le dictionnaire est clair sur sa définition : autorité suprême. « Autorité » désigne le pouvoir de commander et « suprême », ce qui est au-dessus de tout. Est souverain le détenteur du pouvoir suprême de commander.
Ce pouvoir est irrévocable, immuable, illimité et ne peut être retiré, sauf s’il est faux. Ainsi en est-il des pays qui perdent leur souveraineté, des monarques qui se font limoger, des constitutions qui se font violer, ou encore des « citoyens souverains » qui se font jeter en prison. Ce sont toutes de fausses souverainetés.
Alors, où donc se trouve la vraie souveraineté ? Dans l’âme de chaque individu : l’esprit créateur dans la matière. Comment se fait-il que l’être humain soit traité en esclave ? Il a oublié qui il était. Il se prend pour une pauvre créature, produit d’un créateur extérieur. Séparé, il a peur; il cède son pouvoir tout-puissant à un maître qui lui promet sécurité et protection. Mais ce dernier est vorace et abuse de son serviteur qui, à son tour, résiste et se défend. Ainsi prend place la guerre entre gouverneur et gouverné, dominant et dominé. Voilà la hiérarchie infernale que nous expérimentons depuis des millions d’années.
Les citoyens tentent de trouver leur liberté. Ils changent de maître, essaient de le rendre meilleur ou de lui mettre des balises; ils lui donnent des leçons de droit... et se prennent des coups de bâton. Ils sont prêts à tout, même accepter un bon dictateur, plutôt que renoncer à leur esclavage citoyen. Leur souvenir de troupeau animal les incite à continuer à appartenir à un pays, à une planète ou à une religion, malgré les échecs cuisants essuyés à chaque tentative de secouer leur joug.
Et pourtant, le seul vrai pouvoir est à l’intérieur de l’individu. Il lui suffit de faire le transfert de pouvoir de son ego à son âme pour obtenir l’union autorité-obéissance. L’âme dicte sa conduite au corps qui lui obéit aveuglément. La guerre est finie. La personne souveraine ne se préoccupe plus des autorités extérieures; elle va son chemin sous la guidance de son âme. La paix s’installe, joyeuse. La vibration de souveraineté est toute-puissante et s’impose. Elle est au-delà des lois – humaines et autres. C’est ainsi que j’ai vécu mon expérience légale et carcérale, abandonnée à mon âme, sans la moindre idée de ce qui m’attendait. Aucune recette, méthode ou amélioration ne procurera la liberté à l’esclave de l’État appelé citoyen. Seule une transformation de sa conscience l’y conduira.

La mort citoyenne
La mort citoyenne consiste en une démarche qui transforme l’ado citoyen en adulte souverain. Tant que l’enfant vit chez ses parents, il est soumis à leur loi. Il lui faut quitter la maison et s’assumer pour connaître la liberté. Mais il préfère rester chez papa-maman et tenter de changer leur comportement. Ainsi en est-il de l’être humain et de ses querelles avec Papa-État. Le temps est venu de devenir des adultes et de s’affranchir de notre esclavage millénaire. Mais ça fait peur et nous résistons à faire le grand saut dans l’inconnu.
Heureusement, les autorités nous y aident en rendant nos conditions de vie tellement insupportables que nous en arrivons à nous poser la question essentielle « Qui suis-je ? » pour enfin découvrir notre identité véritable d’être souverain.
Alors commence le processus d’abandon de tout ce que je ne suis pas. Rien n’échappe à ma remise en question des systèmes établis : religion, politique, loi, économie, finance, santé, famille, science, éducation, société. Je constate qu’ils sont tous en train de s’effondrer. Vais-je mourir avec eux ? Non ! Je décide de transformer mon comportement dans tous les domaines de ma vie quotidienne. Dans cette foulée se présente la mort citoyenne, fruit d’une longue préparation par étapes progressives (voir Livret de Personocratia La Société vers... le Paradis-sur-Terre).
On me demande souvent comment je vis hors système, ce à quoi je réponds : « Comme tout le monde ! Je ne vis pas en marge de la société. » Nos mémoires animales nous amènent à penser qu’il n’existe que deux statuts : l’animal domestique, soumis et bien portant, ou l’animal sauvage, libre et malingre. Or, nous ne sommes pas des animaux et pouvons vivre en société, à la fois libres et dans de bonnes conditions. Pour ce faire, changeons diamétralement notre comportement. Apprenons à penser, parler et agir en être souverain.
Quittons le vieux monde de mensonge et avançons pas à pas dans le monde de vérité.
Quand je propose cette solution, on me rétorque : « C’est trop gros. Ce n’est pas pour moi ! » Je réponds : « Posez de petits gestes à votre mesure, mais faites quelque chose. » (Consulter les Livrets de Personocratia.)
Arrêtons de tenter d’améliorer une vie minable; cessons de climatiser notre enfer-sur-terre ! De toutes façons, la souveraineté individuelle est non seulement souhaitable, mais inévitable pour qui veut connaître la vraie liberté. Nous serons bientôt forcés de choisir entre la mort citoyenne d’êtres libres ou la sécurité d’animaux domestiques. À nous de décider !

Ghislaine Lanctôt - Ghis


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