Albert Jacquard et Socrate

Moi, Albert Jacquard, ministre de l’Éducation, je décrète :
L’Éducation nationale ne doit pas préparer les jeunes dont l’économie ou la société ont besoin. La finalité de l’éducation est de provoquer une métamorphose chez un être pour qu’il sorte de lui-même, surmonte sa peur de l’étranger, et rencontre le monde où il vit à travers le savoir. Moi, ministre de l’Éducation nationale, je n’ai qu’une obsession : que tous ceux qui me sont confiés apprennent à regarder les autres et leur environnement, à écouter, discuter, échanger, s’exprimer, s’émerveiller...

La compétition ce n'est pas aller vers l'autre mais le détruire. L'émulation c'est aller vers l'autre et lui permettre de découvrir ses propres talents.
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Qui est Albert Jacquart
http://albert-jacquard.ressourcequebec.com/





L'Education selon Socrate...(-470,-399av JC)
Enseigner n’est ni transmettre ni assommer, mais apprendre à l’autre ce qu’il sait déjà, lui faire découvrir ce qu’il a en lui. Cela signifie lui apprendre à faire usage de sa capacité de savoir, à exercer sa puissance de vérité. Voilà ce qu’est savoir. Au sens où cette capacité et cette puissance sont des possibilités internes, personnelles, qui ne se donnent pas, mais se découvrent.
Cela veut dire que la capacité de comprendre est antérieure à toute vérité, qu’elle est en nous, en chacun, et que c’est toujours elle qui sait. Le savoir n’est pas ce qu’on apprend, il est notre puissance d’apprendre même. Enseigner, c’est stimuler cette puissance d’apprendre...


Les trois tamis (attribué à Socrate) 
Un jour quelqu'un vient voir Socrate et lui dit:
- Écoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.
- Arrête ! interrompit l’homme sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
- Trois tamis ? dit l’autre, rempli d'étonnement.
- Oui mon bon ami: trois tamis. Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ?
- Non je l’ai entendu raconter et...
- Bien bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis. C’est celui de la bonté. Est-ce que ce que tu veux me raconter, si ce n'est pas tout à fait vrai, est au moins quelque chose de bon ?
Hésitant, l’autre répondit:
- Non, ce n'est pas quelque chose de bon, au contraire...
- Hum, dit le sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire...
- Utile ? Pas précisément...
- Eh bien ! dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier..

La suite sur http://jchichegblancbrude.blog.lemonde.fr/2007/11/07/quest-ce-que-la-maieutique/

Socrate, entre autre, eu pour disciple Platon, qui enseigna Aristote, qui enseigna Alexandre de Macédoine dit le Grand ...la suite sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Socrate#Ali.C3.A9n.C3.A9_.3F

Outre la ressemblance physique entre ces deux hommes, leur discours humaniste se rejoint souvent, il est interressant de se replonger dans leurs mots,  face aux maux de notre siècle.

Socrate parlant des chevaux et de sa femme au mauvais caractère:
Socrate :
"je vois que ceux qui veulent devenir de bons écuyers se procurent non pas les chevaux les plus dociles, mais des chevaux fougueux, persuadés que s'ils parviennent à dompter de tels chevaux, ils pourront manier facilement les autres. J'ai fait comme eux : voulant vivre dans la société des hommes, j'ai pris cette femme, sûr que, si je la supportais, je m'accommoderais facilement de tous les caractères."

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