Cheminer dans la pleine conscience : Thich Nhât Hanh


Pas à Pas from La Margande on Vimeo.

Lien conférence Paris La Défense sept 2012

Thich Nhat Hanh

http://www.villagedespruniers.net/ 
 
Vous prenez un verre d'eau boueuse, tant que vous tournez, la boue reste en suspension…
La méditation dans un premier temps c'est d'arrêter de tourner l'eau boueuse. A un moment donné, les particules se déposent au fond du verre et l'eau devient de plus en plus claire.
Une fois que c'est plus clair, on peut regarder ce qui ce passe à l'intérieur de nous.
Au niveau du corps, une fois que c'est décanté, les tensions se relâchent… quand on passe son temps à courir, parfois on à des douleurs, des tensions dont on est même pas conscient et souvent quand on en prends conscience c'est déjà trop tard…

La méditation est un outil pour un art de vivre, pour que la vie soit plus riche, plus savoureuse
S'arrêter un temps, laisser tomber ses pensées, sentir son corps, écouter sa respiration, la vie nous traverser, se sentir partie intégrante de la nature, de l'univers et développer ainsi en nous une conscience plus profonde.
J'inspire, je fais un pas, puis deux. J'expire, je pose mon pied sur la terre puis l'autre, j'avance, j'inspire, j'y prête attention, je suis là dans l'instant, je le savoure, je pose mon pied je suis là, avec moi, pleinement, entièrement….
Je dépose mes émotions, mes souffrances, ma colère, je n'en suis plus submergé j'en vois les raisons profondes, je peux m'en détacher…
Méditer à plusieurs nous permet de développer une conscience collective, nous guide vers un monde nouveau.



 Thich Nhat Hanh, une histoire de sagesse

Thich Nhat Hanh (Nhất Hạnh, en vietnamien, Thích étant un titre), né Nguyễn Xuân Bảo le 11 octobre 1926 à Thua Thien (VietNam Central), est un moine bouddhiste vietnamien militant pour la paix.

Ecrivain, poète, inlassable défenseur de la paix, il figure parmi les personnalités les plus engagées du bouddhisme dans le monde occidental après le Dalaï-Lama.
   
Thich Nhât Hanh, maître bouddhiste zen vietnamien nous invite le temps d’une conférence, à une véritable pratique de la non-violence.

Il ne s’agit pas là d’un rêve idéaliste et éloigné de notre réalité quotidienne, mais bien au contraire de moyens, d’outils, de supports très concrets pour mettre des protections immédiates face à la violence qui nous habite.

C’est de la transformation de nos souffrances et violences intérieures que dépendent la paix et le bonheur des générations futures. C’est donc une démarche très sérieuse. Thich Nhât Hanh nous offre une méthodologie pour arriver à cette transformation. Par sa présence, sa Communauté de moines et moniales, nous apprenons à faire de chaque geste quotidien, une prière, un don, un acte d’amour. Il nous offre une nouvelle leçon de sagesse au quotidien qui s’adresse à tous, quelle que soit son origine ou sa foi.

Thich Nhât Hanh devient moine à l'âge de 16 ans. En 1950, Thây ("Maître" en vietnamien, appellation adressée à tous les moines) fonde l’Institut des Hautes Etudes du Bouddhisme An Quang, qui devient le berceau de la lutte non-violente des bouddhistes contre la guerre du Vietnam entre 1963 et 1975.

Après avoir présenté un rapport sur sa vision du Christianisme, du Judaïsme et de l’Islam à l’Université de Princeton, il est invité à enseigner les études comparatives des religions à l’Université de la Ville de Columbia de New York de septembre 1961 à fin 1963.

De retour au Vietnam, il fonde l’Université bouddhique "Van Hanh", puis en 1965, l’Ecole de la Jeunesse au Service Social (EJSS). Elle réunit près de 10 000 travailleurs sociaux dans 42 provinces du Sud Vietnam qui sont vraiment des artisans de paix en plein cœur de la guerre.

En juin 1966, contraint à l’exil après avoir lancé un appel contre la guerre du Vietnam, il fait un pèlerinage pour la Paix en voyageant des Etats-Unis aux différents pays d’Europe, jusqu’en Asie et en Australie. Il travaille alors avec des personnalités comme le moine trappiste Thomas Merton, le Cardinal Danielou, le Pape Paul VI et le Pasteur lauréat du Prix Nobel de la Paix Martin Luther King. Celui-ci le proposa au Prix Nobel de la Paix en 1967.
Réfugié en France à partir de 1969, il enseigne à la Sorbonne tout en dirigeant la Délégation de la Paix de l’Eglise Bouddhique Unifiée du Vietnam jusqu’à la fin de la guerre (1975). De 1976 à 1992, il poursuit son œuvre de Paix en aidant les réfugiés "boat people" du Vietnam, Cambodge et Laos. En septembre 1995, le Prix Nobel de la Paix Gorbatchev l’invite à offrir sa vision aux anciens chefs d’Etats et personnalités d’Etats comme Margaret Thatcher, George Bush, Ruud Lubbers, Jacques Delors... à la rencontre "States of the World Forum" à San Francisco (USA).

En 1999, Thich Nhat Hanh participe à l'élaboration du texte intitulé Manifeste 2000*, texte lancé par l'Unesco répondant à la proclamation de L'Assemblée Générale des Nations Unies sur "l'année internationale de la Culture et de la Paix" et les années 2001 à 2010 "la décennie internationale de promotion d'une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du Monde".

En 2005, il retourne au Vietnam pour la première fois depuis 39 ans.

Thich Nhât Hanh vit actuellement dans le sud-ouest de la France au sein d’une communauté bouddhique, le "Village des Pruniers", qu’il a créé en 1982, près de Bordeaux.

 Le maître y enseigne l’art de vivre en Pleine Conscience au quotidien. 

Le Village rassemble aujourd’hui plus de 150 moines et moniales de toutes nationalités et accueille chaque année près de 4000 retraitants.
Une pratique de Paix et de Bonheur au quotidien ...

 

Citations

  • « Les chrétiens sont mes frères. Je ne veux pas faire d'eux de nouveaux bouddhistes. Je veux les aider à approfondir leur propre tradition. »
  • « Le miracle n'est pas de marcher sur l'eau, il est de marcher sur la Terre verte dans le moment présent et d'apprécier la beauté et la paix qui sont disponibles maintenant . » La Paix en soi, la paix en marche, Thich Nhat Hahn, Albin Michel, 2006
  • « Il est très important de savoir écouter avec compassion. Écouter avec compassion, c'est écouter avec la volonté de soulager l'autre de sa souffrance, sans le juger ni chercher la dispute. »

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