Boson de Higgs la Particule de Dieu : le CERN en aurait découvert un deuxième, c'est embêtant...

Le boson de Higgs refait parler de lui

En juillet dernier, le monde entier apprenait la découverte d’une particule permettant de décrire et d’expliquer le monde de l’infiniment petit : le boson de Higgs. Les résultats de l’expérience Atlas publiés le 13 décembre font apparaître non pas un, mais deux bosons…semant le trouble sur cette fameuse « particule de Dieu ».

Décidément, on ne s’ennuie jamais au CERN de Genève. L’an dernier, à la même époque, les chercheurs pensaient que les neutrinos pouvaient se déplacer à la vitesse de la lumière. Démenti le 16 mars 2012. Cette année, on n’y parle que du boson de Higgs et de sa dernière aventure : un dédoublement imprévu, incongru et inquiétant.


Les résultats de l’expérience Atlas publiés le 13 décembre 2012 font en effet apparaître non plus un mais… deux bosons de Higgs. La détection de l’existence de la fameuse particule est obtenue grâce aux désintégrations engendrées par les collisions de particules à l’intérieur de l’accélérateur LHC du CERN. Le 4 juillet 2012, le CERN a annoncé avec enthousiasme avoir obtenu les preuves expérimentales de l’existence d’une nouvelle particule ayant de très fortes probabilités d’être le boson de Higgs. Mais ils ont, semble-t-il, négligé alors de mentionner que l’une des deux expériences qui traque le boson, avait obtenu, dès le mois de mai 2012, la trace de… deux bosons.

Au lieu d’une seule particule dont la masse serait d’environ 125 gigaélectronvolts (GeV), voilà qu’elles seraient deux avec des masses de 123.5 GeV et 126.6 GeV. Une différence de 3 GeV qui pose un réel problème aux physiciens car elle est à la fois trop petite et trop grande. Trop petite pour qu’il s’agisse de deux particules très différentes. Trop grande pour que la différence de 3 GeV soit due à des erreurs d’expérience ou de calcul. D’autant que les données ont été triturées dans tous les sens pour tenter d’éliminer cette aberration. Sans résultat. L’expérience montre une désintégration du boson en deux photons. Sorte de boson Higgs-Higgs…

Est-ce grave ? Oui…


Après tout, est-ce si grave ? Si cette observation était confirmée, il semble que oui. L’apparition d’une seconde particule au lieu d’un seul boson de Higgs mettrait en effet à mal pas moins de deux théories. Le modèle standard, d’abord, pour lequel le boson de Higgs unique a été imaginé dans les années 1960. Sa découverte doit conforter cette théorie. En cas de bosons de Higgs multiples, une autre théorie, la supersymétrie, reprendrait-elle du poil de la bête? Rien n’est moins sûr. Selon un physicien du CEA interrogé par Globule et télescope, « la supersymétrie, qui prévoit plusieurs Higgs, n’envisage pas qu’ils soient si proches en masse ».

Trop proches ou trop éloignés… Le double boson de Higgs va faire jaser pendant des mois car il faudra attendre mars 2013 pour la prochaine mise à jour des résultats publiés par le CERN à partir de l’énorme quantité de données fournies par les expériences. Mars ? Le mois de la révélation de la bourde des neutrinos plus rapides que la lumière… Attendons donc la cuvée 2013 des révélations de printemps du CERN. Pour Peter Higgs, candidat au prix Nobel de Physique, ce délai risque d’être particulièrement pénible. C’est en effet en début d’année 2013 que la sélection des candidats est faite. Déjà, l’an dernier, ce calendrier, lui a été fatal. Sera-t-il victime, l’an prochain, du double Higgs ?

source:  slate.fr 


Boson de Higgs, percée scientifique numéro 1 en 2012 pour "Science"



La prestigieuse revue américaine "Science" a classé la découverte d'une particule aux caractéristiques compatibles avec le Boson de Higgs, particule considérée comme la clef de voûte de la structure fondamentale de l'univers, comme percée scientifique numéro un de 2012. Des physiciens ont dévoilé son existence en juillet au CERN.
Cette particule avait été postulée en 1964, par le physicien britannique Peter Higgs, dont elle porte le nom, avec ses collègues Robert Brout et François Englert.
Le Boson de Higgs, très insaisissable car instable, explique comment des particules élémentaires interagissent avec les forces électromagnétiques pour constituer la matière dans l'univers.
Grand collisionneur de hadrons
Deux équipes internationales de physiciens avaient finalement dévoilé l'existence d'une particule dont les caractéristiques sont compatibles avec celles du Boson de Higgs le 4 juillet après des expériences menées au Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN, près de Genève, qui est le plus puissant accélérateur de particules au monde.
Outre le Boson de Higgs, "Science" a retenu neuf autres avancées scientifiques en 2012 dignes de figurer à son palmarès annuel publié jeudi.
(ats / 21.12.2012 07h43) romandie.com

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