Chronique d'un Réveil
Il y a des matins difficiles,
où lorsque le cocon du sommeil se craque,
et laisse passer la lumière de la vie,
où la réalité reprend forme,
où l'immensité de ce qui devrait être accompli,
se dresse comme un triste mur gris sous un ciel d'hiver,
alors plutôt que de laisser venir le jour,
tu essaies de retomber là d'où tu viens,
des limbes inconnues,
là où il fait chaud,
là où il fait chaud,
là où la mémoire ne t'a pas suivie,
il te rappel ton encrage à la Terre,
la machine s'ébranle,
la machine s'ébranle,
le cerveau s'alimente,
et te renvoi la liste impressionnante,
des fait et des non faits.
Le choix s'offre à toi,
rester entre ces eaux grises,
dans un semblant de sommeil,
dans le brouillard collant d'un mauvais film d'épouvante,
ou essayer de comprendre que dehors,
un rayon de soleil attends pour t'accueillir,
Premier pas hésitant dans la réalité d'un jour,
allumer la radio, faire un café, et puis...
il est là comme chaque matin,
et te renvoi la liste impressionnante,
des fait et des non faits.
Le choix s'offre à toi,
rester entre ces eaux grises,
dans un semblant de sommeil,
dans le brouillard collant d'un mauvais film d'épouvante,
ou essayer de comprendre que dehors,
un rayon de soleil attends pour t'accueillir,
Premier pas hésitant dans la réalité d'un jour,
allumer la radio, faire un café, et puis...
il est là comme chaque matin,
il m'attends au pied de la porte.
Il est le symbole de la vie,
Il est le symbole de la vie,
il me montre là où je dois aller.
Mon chat, oui mon chat.
Il est celui qui, quoi qu'il arrive,
Mon chat, oui mon chat.
Il est celui qui, quoi qu'il arrive,
chaque matin, se précipite ver moi,
cherche la main du câlin,
cherche la main du câlin,
m'offre un ronron sonore et culotté de bonne humeur,
si je l'ignore se couche sous mes pas,
si je l'ignore se couche sous mes pas,
en m'offrant son ventre énorme,
s'étire comme une loutre alanguie,
sur son rocher au soleil d'été.
C'est un hommage à la vie,
s'étire comme une loutre alanguie,
sur son rocher au soleil d'été.
C'est un hommage à la vie,
une insulte à la tristesse,
tant qu'il n'aura pas eu ce dont il a besoin,
il ne me lâchera pas,
me rappelant ainsi qu'il faut s'accrocher,
tant qu'il n'aura pas eu ce dont il a besoin,
il ne me lâchera pas,
me rappelant ainsi qu'il faut s'accrocher,
ne jamais baisser les bras.
Lui ne lâche rien, miaule, trépigne,
Lui ne lâche rien, miaule, trépigne,
courre en tous sens, dérape sur le tapis,
fait un tel tintamarre,
fait un tel tintamarre,
que dans un soupir amusé,
je comprends que la vie est là,
à mes pieds, qu'elle m'attends,
je comprends que la vie est là,
à mes pieds, qu'elle m'attends,
que je n'ai qu' à me pencher pour trouver la douceur,
et la chaleur d'une toison accueillante.
Telle est la vie,
Telle est la vie,
elle s'offre à moi,
il suffit de l'accueillir.
Tu sais quoi, mon chat est un Maître,
Tu sais quoi, mon chat est un Maître,
il me montre chaque matin,
qu'il faut se battre pour obtenir ce dont on a besoin.
Quand satisfait,
il se couche à mes pieds,
Quand satisfait,
il se couche à mes pieds,
immobile tel un méditant,
les yeux clos,
alors s'élève dans l'espace un léger ronron,
tel un chant céleste,
hommage à la vie,
les yeux clos,
alors s'élève dans l'espace un léger ronron,
tel un chant céleste,
hommage à la vie,
gratitude au bonheur retrouvé.
Oui mon chat est un Maître,
Oui mon chat est un Maître,
Le regard du "Maître"
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