Alice Herz Sommer, âgée de 108 ans "Je suis née optimiste"

Découvrez le reportage d'une survivante de l'Holocauste,
 Alice Herz Sommer âgée de 108 ans, 
elle pratique toujours 3 heures de piano par jour.

 

La joie de vivre est seconde nature pour cette femme , c'est ce qui lui a  permis de survivre dans les camps nazis tout en protégeant son enfant. Elle fut accompagnée par Mozart, Bach, Haydn, Beethoven ...et un piano. Ces concerts dans les camps, filmés par les nazis, était l'ouverture d"une porte temporelle, hors de l'enfer. Puis elle retournait avec les autres à leur triste misère.  Elle déclare:  "nous n'avions rien à manger, mais cela sert à quoi de manger, la musique nous a nourrit". 

L'écouter est une rencontre philosophique; Il y a chez cette Alice Herz Sommer une lumière, que l'on trouve chez les grands mystiques. CR

"Jusqu'à l'occupation de la Tchécoslovaquie, par le Nazis, Alice Herz Sommer avait menée une carrière de concertiste avec succès en Europe centrale. Souvent, elle avait été la soliste vedette avec la Philharmonie Tchèque et avait effectuée un certain nombre d'enregistrements commerciaux avant son arrestation.

Alors elle et son fils, Raffi, ont continués à laisser la musique les soutenir afin de moins souffrir aux mains des nazis.

 Alice jouait du piano à chaque occasion et



Raffi est devenu le plus jeune membre de chorale des enfants. On peut encore voir un fragment de sa performance dans des images de Kurt Gerron infâme de 1944 film de propagande «Le Führer Construit une ville pour les Juifs»

"Alice a vécue en mettant l'accent sur les juifs valeurs culturelles et éthiques plutôt que le dogme religieux. Aujourd'hui, elle aime à dire:« Je suis juif, mais Beethoven est ma religion. "

"Les parents d'Alice ont traversés Terezin en route pour Auschwitz où ils furent gazés. En plus d'exécuter les oeuvres lors de plus de 100 concerts  dans les camps,  Alice se consacre à la protection physique et psychologique de son fils. Raffi adulte avait remarquablement peu de sombres souvenirs de «Terezin», en disait que sa mère avait réussi à le protéger contre les pires réalités de cette vie, à la merci des nazis. Il a écrit que Alice a réussi à créer un jardin d'Eden pour lui, au milieu de cet enfer.

Alice et son fils retournent à Prague, après avoir été libérés par l'armée soviétique en mai 1945. Elle ne retrouva personne et rien de son passé. Des étrangers vivaient dans son appartement - qui avaient été confisqués par les nazis. A 45 ans, elle a pris la décision d'immigrer en Israël, où elle espérait trouver d'autres survivants. Dans la «terre promise», elle construit une nouvelle vie  en enseignant à l'Académie de Musique. Elle a trouvé d'autres immigrants tchèques - parents et amis - y compris Max Brod, qui avait été un ami proche de Kafka et biographe. Raffi a grandi et a démontré de sérieuses promesses  en tant que violoncelliste. Quand il a gagné une audition et une bourse au Conservatoire de Paris, il  a appris le français . Tout à coup, se retrouva  seule.

Après être devenu un violoncelliste à succès, Raffi s'installe en Angleterre où il s'est marié et a eu deux fils. Peu de temps avant son 100e anniversaire Alice avait décidée de prendre sa retraite de l'enseignement et d'émigrer à nouveau, cette fois en Angleterre pour être près de Raffi et de ses petits-enfants. Mais la catastrophe a frappé peu de temps après, qu'elle ai déménagée à Londres. 

 Raffi est mort subitement en Israël lors d'une tournée de concerts avec le trio de Salomon. Accablée de douleur, Alice a été hospitalisée pendant plusieurs semaines avant qu'elle ai progressivement commencé à se remettre du choc. Puis, à l'époque où elle a fêtée ses 100 ans Alice a repris l'étude de la philosophie, à renforcer son esprit indestructible, pour tenter de donner un sens à tout ce qui lui était arrivé, et de garder son esprit insatiable de curiosité vivante. "

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Découvrez la conversation d'Anthony Robbins avec une survivante de l'Holocauste, Alice Herz Sommer, âgée de 108 ans.

Le plus bel hommage à la vie, à la musique et à l'amour...

Traduction: Bernard de Bézenac

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