Inde :16.000 adolescentes de 10 à 14 ans vaccinnées HPV contre le cancer du col de l’utérus - 7 Décès - 120 troubles graves - Désinformation

Essais cliniques du Gardasil & du Cervarix en Inde: la Cour Suprême accepte la requête des plaignants



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Requête acceptée par la Cour Suprême de l’Inde, 
concernant de graves allégations à l’encontre 
des essais cliniques du vaccin HPV Gardasil et Cervarix,
contre le cancer du col de l’utérus,
 impliquant des milliers de jeunes filles 


 
 
D’après Christina England (Vactruth ),
8 janvier 2013
 

UNE EXPERIENCE CONTRAIRE A L’ETHIQUE  
 
Les vaccins ont été introduits dans le domaine public au travers d’un essai clinique portant sur 16.000 adolescentes de 10 à 14 ans dans les états d’Andhra Pradesh et du Gujarat. Les auteurs de la plainte pensent qu’en vaccinant des jeunes filles avec les vaccins contre le HPV, tout en étant pleinement conscients des dangers potentiels de ces vaccins, les organisations impliquées ont sciemment mis en danger la vie de dizaines de milliers de jeunes, les exposant à des risques d’effets secondaires indésirables potentiellement graves, comme à des décès.
 
Rappel des faits :

Arrêt d’un essai clinique du Gardasil en Inde: 

7 décès, 120 effets indésirables graves, conflits d’intérêts, désinformation…




Dans plusieurs articles parus dans les media indiens, on apprend que le Conseil Indien de la Brinda Karat the Hindu.jpgRecherche Médicale (ICMR : Indian Council of Medical Research) a décidé en juin 2010 d’arrêter la vaccination par le Gardasil dans les deux régions Gujarat et Andhra, dans le cadre d'un essai clinique mené depuis juillet 2009 par Merck, les autorités régionales et l’ONG PATH basée à Seattle. Le programme visait à inclure des jeunes filles des couches sociales les plus pauvres (intouchables, musulmanes, etc.) et bénéficiait pour ce faire d’un financement de la Fondation Bill et Melinda Gates.

La députée communiste Brinda Karat a exigé l’arrêt immédiat de cette recherche médicale lorsque la presse a fait état du décès de sept jeunes filles et d’au moins 120 cas d’effets indésirables sévères après la vaccination par Gardasil. La députée a réclamé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante afin de déterminer les responsabilités dans cet essai et de clarifier les conflits d’intérêts des puissances publiques et les conditions éthiques et scientifiques dans lesquelles se fait la recherche clinique en Inde, à travers des partenariats public-privé pour le compte de multinationales occidentales du médicament.

Brinda Karat a accusé Merck de désinformation délibérée et de publicité trompeuse sur le Gardasil.

L’affaire rebondit, et la presse indienne rend compte d’actions récentes et en cours, menées par Brinda Karat et diverses associations, qui aboutissent à une remise en question globale de la recherche clinique délocalisée en Inde et une réflexion sur les conséquences des conflits d’intérêts et des partenariats public-privé en santé. Des actions en justice sont exigées.

Crédit photo: The Hindu 


Les représentants du Centre de Ressources pour les Femmes de l’Andhra Pradesh ont, le 7 janvier 2013, publié un communiqué de presse précisant que la Cour Suprême de l’Inde avait jugé recevable leur requête/plainte concernant les essais cliniques et la licence accordée au vaccin HPV (contre le cancer du col de l’utérus), et qui impliquait le Contrôle des Médicaments de l’Inde, PATH, ICMR et autres. La Cour Suprême Indienne a demandé au gouvernement de répondre immédiatement à son interpellation.
 
La plainte était dirigée contre :
 

  • Le Contrôleur Général des Médicaments de l’Inde,
  • Le Conseil Indien de la Recherche Médicale
  • L’Etat de l’Andhra Pradesh,
  • L’Etat du Gujarat,
  • PATH International (Program for Appropriate Technology in Health)
  • GlaxoSmithKline Asia Private Limited
  • MSD Pharmaceuticals Private Limited
 
La plainte énumère une série de graves allégations concernant les vaccins HPV Gardasil et Cervarix, le fait que ces deux vaccins ont été illégalement importés dans les états d’Andhra Pradesh et de Gujarat et ensuite administrés à des milliers de jeunes enfants indiens avant que l’information sur la sécurité de ces vaccins soit connue.
 
Selon les auteurs de la plainte, bien que le gouvernement Indien et les organisations précitées savaient  que les vaccins HPV étaient d’une valeur douteuse, présentant des avantages hypothétiques, ils ont continué à autoriser un essai en utilisant à la fois les vaccins Gardasil et Cervarix sans tenir compte de la mise en danger potentielle de la vie des adolescentes.
 
La plainte (requête) a précisé comment les organisations reprises ci-dessus ont fait vacciner des milliers de jeunes-filles vulnérables de 10 à 14 ans, puis les ont abandonnées sans fournir aucune information sur les effets indésirables potentiels, le suivi et les traitements post-vaccinaux éventuels.
 
UNE EXPERIENCE CONTRAIRE A L’ETHIQUE  
 
Les vaccins ont été introduits dans le domaine public au travers d’un essai clinique portant sur 16.000 adolescentes de 10 à 14 ans dans les états d’Andhra Pradesh et du Gujarat. Les auteurs de la plainte pensent qu’en vaccinant des jeunes filles avec les vaccins contre le HPV, tout en étant pleinement conscients des dangers potentiels de ces vaccins, les organisations impliquées ont sciemment mis en danger la vie de dizaines de milliers de jeunes, les exposant à des risques d’effets secondaires indésirables potentiellement graves, comme à des décès.

 
Les plaignants ont déclaré que les vaccins non homologués contre le HPV n’ont reçu leur homologation qu’en plein milieu du projet :
 
« Ces vaccins n’ont pas été évalués par rapport à la sécurité et à l’efficacité pour la population indienne où, généralement, les adolescentes souffrent en grande majorité d’anémie et de malnutrition. Aucune mesure n’a été prise pour assurer la santé et la sécurité des jeunes filles. Elles n’ont pas été examinées de manière adéquate pour permettre de détecter des contre-indications. Au contraire on leur a dit que les vaccins ne présentaient pas d’effets secondaires néfastes, même pas ceux qui étaient reconnus par les fabricants. On n’avait donc pas prévu de traitement pour les effets indésirables graves ; les médecins privés et les hôpitaux publics ne savaient pas que les jeunes filles qui venaient les consulter dans un état grave avaient participé à des essais cliniques de vaccins.- Aucun suivi ne fut effectué. Aucune correction du « cap » ne fut apportée. Après la vaccination, les jeunes filles ont été abandonnées sans suivi. »
 
Pour appuyer davantage leur requête, les plaignants ont fait connaître une déclaration qui avait été publiée sur le site de l’OMS :
 
« Les courtes périodes (2-3 ans) de surveillance post-commercialisation de ces vaccins ne permettent pas l’évaluation finale d’effets secondaires néfastes rares ou à long terme.» [4]
 
Toutes les jeunes filles furent vaccinées par l’ONG américaine (Organisation Non Gouvernementale) et PATH (Program for Appropriate Technology in Health).
 
MORT ET TROMPERIE 
 
Comme indiqué dans la plainte, le projet a été interrompu après que plusieurs organisations de femmes aient rapporté :
 

  • des décès parmi les participants
  • la vaccination d’une population vulnérable
  • l’absence de consentement éclairé
 
Les plaignants ont accusé les chefs du projet de falsification de documents. Ils ont souligné le manque grave de suivi, indiquant que PATH et le Conseil Indien de la Recherche Médicale (ICMR), ainsi que les autorités de l’Etat ont dissimulé les effets secondaires et les décès qui avaient été mentionnés dans la requête.
 
« Certaines jeunes filles sont décédées. Certaines ont souffert de graves effets secondaires ; certaines ont développé des maladies auto-immunes nécessitant des soins à vie. Les fabricants eux-mêmes ont reconnu des effets indésirables tels le choc anaphylactique, des convulsions, des paralysies, des maladies neurologiques, des thromboses, des troubles oculaires, troubles des oreilles, des problèmes vasculaires, des problèmes affectant le système nerveux, le système immunitaire, le système squelettique, le système musculaire, le système lymphatique, le système respiratoire, le système gastro-intestinal et vasculaire. Dans le projet PATH, tous ces effets secondaires, ces événements indésirables ont été largement sous-déclarés et camouflés. Les dossiers ont été falsifiés. 
Les décès qui ont eu lieu ont été déclarés comme n’ayant rien à voir avec l’administration des vaccins et ont été décrits comme des décès dus à des suicides, des empoisonnements par insecticides ou morsures de serpents. »
 
Dans une interview, Kalpana Mehta a déclaré qu’il y avait eu des anomalies flagrantes dans les dossiers liés à des décès ; ce qui montre que l’on a voulu camoufler pas mal de choses.
 
Dans un cas de décès, même l’âge de la jeune-fille décédée ne correspondait pas aux éléments repris dans le dossier.
 
Kalpana Mehta a expliqué :
 
«  Les dates des autopsies étaient inexactes et mal documentées et au lieu d’être reprises dans le dossier de l’hôpital, plusieurs dates avaient été notées sur des feuilles de papier ordinaire et sans signatures
 
CONFLITS D’INTERETS
 
Les citoyens de l’Inde ont vraiment le droit d’être inquiets. Il semble que les fonctionnaires du gouvernement ont été la proie de la collusion avec des organismes internationaux et des organisations non gouvernementales (ONG), y compris la Fondation Bill et Melinda Gates, PATH et l’OMS. Ce sont ces organismes qui ont fait en sorte que des dizaines de milliers de jeunes indiens vulnérables soient enrôlés dans une expérimentation avec le vaccin HPV et ce, sans aucun bénéfice.
 
Madame Mehta déclare :
 
« Même une commission gouvernementale d’enquête a trouvé des irrégularités flagrantes par rapport au processus du consentement. La loi indienne prévoit une indemnisation pour violation de la procédure de consentement éclairé en plus d’une indemnisation en cas de décès et de dommages subis au cours d’essais cliniques. Même après deux ans, le gouvernement n’a pas réussi à agir en fonction de sa propre enquête.
 
Cette commission d’enquête avait également relevé qu’en acceptant des vaccins gratuits de la part des fabricants, le projet devenait la proie de conflits d’intérêts…»
 
PREOCCUPATIONS CONCERNANT LA STERILITE
 
A cette époque, 24.000 jeunes-filles avaient déjà été vaccinées et selon les plaignants, la plupart de ces jeunes femmes avaient été obligées d’accepter le vaccin. On rassura les parents à bon compte sans le moindre fondement scientifique en leur précisant que ces vaccins n’auraient aucune incidence sur la future fertilité de leurs enfants.
 
Concernant cette dernière information, les plaignants précisent :
 
« Des nouvelles alarmantes proviennent d’Australie concernant une ménopause survenue chez une jeune-fille de 16 ans. Son médecin a trouvé que le Gardasil était la seule cause probable de cet accident rare.» [5]
 
Depuis que la requête a été présentée, de nouvelles informations en provenance d’Australie ont décrit des cas semblables. Le Sunday Telegraph a publié une histoire qui fut d’abord rapportée par le British Medical Journal. C’est l’histoire d’une jeune-fille de 16 ans qui était en parfait état de santé et dont la ménopause prématurée a pu être mise en relation avec le vaccin Gardasil. [6]
 
Selon le journal The Telegraph, le Dr Ward a déclaré aux journalistes que la fécondité des femmes devait être protégée à tout prix… [7]
 
CONCLUSION
 
Il n’existe aucune preuve que les questions cruciales évoquées ci-dessus aient jamais été prises en considération par ces organisations qui ont mis au point ces essais cliniques.
 
Selon les termes de la plainte, PATH a nié avoir organisé un essai clinique en Inde. Il insiste sur le fait qu’il ne s’agissait que d’une étude post-homologation. Selon l’enquête du gouvernement Indien, cette explication a été jugée inacceptable. Le gouvernement a conclu que, quel que soit le vocable sous lequel PATH a accepté de faire son expérimentation (en fonction de la loi Indienne sur les médicaments et les cosmétiques), il s’agissait bien en fait d’un essai clinique pour lequel toutes les garanties auraient dû être apportées. Pourtant PATH et l’OMS ont salué le succès retentissant de cet essai pour permettre de poursuivre la vaccination d’autres communautés vulnérables du Tiers Monde au moyen de vaccins dangereux et potentiellement meurtriers.
 
Sans se laisser décourager par le silence du gouvernement et les déclarations de l’OMS , les plaignants ont fortement recommandé au tribunal d’annuler les licences du Gardasil et du Cervarix, comme de retirer ces deux vaccinations du marché jusqu’à ce que leur innocuité et leur efficacité soient prouvées selon les lois indiennes. Leur position sur les licences fait bon ménage avec la démocratie vu que le Comité Parlementaire Indien sur la Santé et le Bien-Etre de la Famille a clairement fait savoir que les règlements sur les médicaments favorisaient indûment les entreprises pharmaceutiques, laissant les consommateurs à la merci de formules irrationnelles et non suffisamment testées.
 
Extrait du communiqué de presse indien du 7 janvier 2013:
 
« En extrapolant à partir des données des essais cliniques, les requérants ont estimé que, dans les deux états, 1200 jeunes-filles au moins ont souffert de graves effets secondaires ou ont développé des maladies auto-immunes qui nécessitent des traitements médicaux ininterrompus. »

 

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