Quand les plantes ressentent nos intentions



Les plantes ont-elles une forme de perception ? D’après l’expérience de Cleve Backster , il semblerait que ce soit bien le cas, et que les plantes soient réceptives à ce qui se passe dans leur environnement. Extrait du livre « La Science de l’intention » de Lynne McTaggart.
© Robert Buelteman
Cleve Backster fut parmi les premiers à suggérer que les plantes sont affectées par l’intention humaine, une idée considérée comme si absurde qu’elle fut ridiculisée pendant quarante ans. Backster doit sa notoriété à une série d’expériences censées démontrer que les organismes vivants perçoivent les pensées des gens et y réagissent. (...)


Un matin de février, après avoir travaillé toute la nuit, Backster prit une pause-café et s’apprêta à arroser le dracéna et les autres plantes dans son bureau. Alors qu’il remplissait son arrosoir, il se demanda s’il serait possible de mesure le temps qu’il faut à l’eau pour se rendre des racines jusqu’aux feuilles, particulièrement dans le cas du dracéna, une plante possédant une très longue tige. Il se dit qu’il pourrait tester cela en reliant le dracéna à l’un de ses polygraphes. Une fois que l’eau aurait atteint le point situé entre les électrodes, l’humidité contaminerait le circuit et s’afficherait sous forme d’une baisse de résistance. (...)

Backster intercala une des longues feuilles arrondies du dracéna entre les deux électrodes d’un détecteur de mensonges et l’encercla avec un élastique. Après avoir arrosé la feuille, il s’attendait à voir un mouvement de hausse dans le tracé s’imprimant sur le papier déroulant du polygraphe, ce qui correspondrait à une baisse dans la résistance électrique de la feuille à mesure que son taux d’humidité augmentait. Mais alors qu’il versait l’eau, exactement le contraire se produisit. Le tracé commença à se diriger vers le bas et afficha ensuite une déviation de courte durée, semblable à ce qui survient lorsqu’une personne éprouve brièvement une peur d’être détectée. 

A ce moment-là, Backster crut être témoin d’une réaction typique de celle d’un humain, bien qu’il apprit plus tard que l’isolant cireux présent entre les cellules des plantes provoque une décharge électrique semblable à une réaction humaine de stress captée par un polygraphe. Il décida que si la feuille faisait effectivement preuve d’une réaction émotionnelle, il allait devoir trouver un important stimulus émotionnel pour intensifier sa réaction. (...)


Pour susciter l’équivalent d’une alarme dans une plante, Backster savait qu’il lui fallait menacer d’une façon ou d’une autre son bien-être. Il essaya d’y parvenir en plongeant une des feuilles dans une tasse de café, mais cela ne causa aucune réaction intéressante dans le tracé obtenu, sinon la continuation du mouvement vers le bas. S’il s ‘était agi là du tracé généré par un être humain, Backster en aurait conclu que la personne testée était fatiguée ou bien qu’elle s’ennuyait. A l’évidence, il lui fallait brandir une menace immédiate et authentique ; il pensa donc à trouver une allumette et brûler la feuille équipée d’électrodes. 

A l’instant même où il eut cette pensée, le crayon traceur bondit soudain vers le haut du papier déroulant du polygraphe et faillit jaillir à l’extérieur. Backster n’avait pourtant pas brûlé la feuille ; il avait seulement pensé à le faire. Selon son polygraphe, la feuille avait perçu la pensée comme une menace directe et avait manifesté une inquiétude extrême. Il courut alors jusqu’au bureau de sa secrétaire situé dans une autre pièce afin d’y prendre des allumettes. Lorsqu’il revint, la feuille enregistrait toujours des signes manifestes d’angoisse sur le polygraphe. Il frotta donc une allumette et l’agita sous la feuille de la plante. Le crayon poursuivi sa course erratique. Backster ramena ensuite les allumettes sur le bureau de sa secrétaire. Le tracé se calma et redevint droit petit à petit. 

Backster ne savait pas quoi penser de tout cela. Il s’intéressait depuis longtemps à l’hypnose et aux idées relatives au pouvoir de la pensée et à la nature de la conscience. Il avait même tenté un certain nombre d’expériences à l’aide de l’hypnose au cours de son travail au Service de contre-espionnage de l’armée et avec la CIA, dans le cadre d’une campagne conçue pour déceler si les services d’espionnage russes avaient eu recours à des techniques d’hypnose.

Cependant, ce qu’il venait d’observer était proprement extraordinaire. Cette plante, semblait-il, avait lu ses pensées. Il ne se considérait pas comme quelqu’un qui aime particulièrement les plantes. Cela n’avait pu advenir que si la plante possédait une sorte de faculté de perception extrasensorielle sophistiquée. Elle devait être d’une manière ou d’une autre réceptive à ce qui se passait dans son environnement, et capable de percevoir bien davantage que de simples informations sur l’eau ou sur la lumière. (...)
La Science de l'intention, Lynne McTaggart
Editions Ariane (Mars 2008 ; 416 pages) 
inress.com

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