L’ayurvéda

La « science de la vie »     

lu sur psychologies.com

En sanskrit, ayur signifie « force vitale » et veda, « savoir ». L’ayurvéda, c’est d’abord une « science de la vie » qui a pris sa source dans les textes sacrés de l’hindouisme, il y a près de 5 000 ans. Elle a ensuite fondé une médecine traditionnelle, aujourd’hui institutionnalisée en Inde. En France, elle est pratiquée dans un esprit de bien-être, dans des centres de cure ayurvédique ou des instituts proposant des massages.


Sa philosophie énonce notamment que nous sommes faits de cinq « corps » interdépendants. Le corps « physique » renvoie à la physiologie. Le corps « physique subtil » abrite les circuits énergétiques. Le corps « vital » est celui des émotions et des sentiments. Le corps « mental » est le siège de la pensée (impression, réflexion, intuition). Et le corps « spirituel » celui de l’âme. Tous sont impliqués dans le moindre symptôme que nous ressentons : stress, mal de tête, rhume…


L’accumulation d’une de ces énergies provoque des symptômes ciblés sur un organe, un tissu, le système nerveux ou hormonal. 
Mais la vision holistique de l’ayurvéda ne s’arrête pas là. Pour évoquer l’individualité propre à la notion de terrain, elle parle dedoshas (vata, pitta, kapha) qui reflètent la proportion dans laquelle se manifestent en nous les énergies du cosmos (éther, air, feu, eau et terre). Ainsi, une nature pitta (feu et eau) possède de l’entrain, une tendance à la colère, à la transpiration ou aux inflammations. Cette constitution de naissance se déséquilibre en permanence. Ainsi, les pluies d’automne augmentent notre dose de kapha. Le feu de la jalousie influence pitta…


êtes-vous air, feu ou terre ?


Vata (air), pitta (feu) ou kapha (terre-eau) ? Selon la médecine traditionnelle indienne, chacun de nous est dominé par un “dosha” qui influence notre caractère et notre santé. Découvrez le vôtre et la bonne combinaison de soins pour le nourrir.
Issue de la tradition indienne, l’ayurveda – « science de la vie » en sanscrit – est sans doute la plus vieille médecine du monde. En Inde, cette discipline a ses universités, ses cliniques, ses pharmacies. Longtemps restée confidentielle, elle s’installe peu à peu en France. 
Car l’ayurveda est avant tout un code de bonne santé. « Il existe en chacun de nous trois forces appelées “doshas” : vata (air), pitta (feu) et kapha (terre et eau). L’une d’elles nous domine et détermine notre constitution et notre caractère », explique Kiran Vyas (2), médecin ayurvédique. Si votre dosha dominant est perturbé, votre organisme souffrira de dysfonctionnements, insomnies ou troubles gastriques par exemple.
Lors d’une consultation ayurvédique, le médecin établit votre dosha grâce à l’analyse de votre pouls et à un questionnaire. Sa prescription prendra toujours en compte le corps et l’esprit. Au programme : désintoxication et régénérescence, grâce à la pharmacopée, une diététique rigoureuse, le massage ou la méditation. L’ordonnance est souvent surprenante. Par exemple, les personnes vata ne devront abuser ni des épices ni de la friture, tandis que les kapha remplaceront la sieste par du yoga !


Massage ayurvédique : pour rendre le sourire au corps


Chaque pensée gaie génère une molécule joyeuse dans l’organisme, affirme la tradition ayurvédique. Et le massage est un art subtil, destiné à rendre le sourire au corps… et surtout la santé. Plus qu’une simple démarche esthétique, les massages ayurvédiques ont la particularité d’expulser les toxines, de faciliter la circulation des énergies, d’éliminer tensions et fatigue.
La plupart sont à base d’huile de sésame (les huiles de coco ou de ricin sont également utilisées). Ils tiennent toujours compte de votre dosha : effleurages d’une douceur infinie pour pitta, frictions vigoureuses pour kapha ou filet d’huile de sésame tiède sur le front pour vata.

Ecole Traditionnelle d'Ayurveda Gayaveda 37 Tours

L'enseignante Caroline Henry

Caroline Henry est diplômée en science ayurvédique depuis 2002. Elle s’est d’abord initiée à l’ayurveda en Inde du nord à Dharamsala au sein de l'Institut Asho, puis elle a intégré l’Ecole Sandjeevani de Calicut, spécialement dédiée à la formation de thérapeutes en médecine ayurvédique.
Chaque année, elle se rend en Inde, dans le kerala et le Maharastra pour approfondir son etude de l'ayurveda et assister certains Vaydia au sein de leur clinique.
En 2009, le Docteur Avinash Lele (Vaidya reconnu au sein de l'Institut Internationale des Etudes Védiques représenté par le Docteur Frawley) lui délivra l'autorisation d'enseigner l'Ayurveda, le diagnostic et les traitements par voie interne et externe.
4 impasse Balzac
37700 Saint Pierre des corps 


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