Le Curiosity dévoile ses résultats sur la planète MARS


Le Curiosity dévoile ses résultats : il y a les principaux éléments constitutifs de la vie sur Mars

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Enfin, les résultats d’analyse des échantillons récupérés par le véhicule martien de la NASA, le Curiosity, confirme qu’il a trouvé les éléments permettant de soutenir une précédente vie sur la planète Mars.


Précédemment :

Alors que nous attendions les résultats de l’analyse de la roche martienne prélevée à l’aide de la foreuse du Curiosity, celui-ci a connu un petit problème informatique. Un problème de mémoire obligeant les ingénieurs de la NASA à préparer l’ordinateur de sauvegarde pour prendre la place de l’ordinateur qui était en fonction. La procédure s’est déroulée sans accroc. Un autre problème s’est ensuite profilé à l’horizon, une tempête solaire qui a obligé pendant quelques jours, la NASA a placé l’astromobile en position de sécurité, repliée sans bouger, pour affronter les dangereuses radiations.
Et enfin hier, les résultats tant attendus de l’analyse des échantillons de la roche martienne ont été détaillés par la NASA et ils sont très prometteurs. Ils montrent que l’ancienne Mars aurait pu soutenir des microbes vivants. Les scientifiques ont trouvé du soufre, de l’azote, de l’hydrogène, de l’oxygène, du phosphore et du carbone, les ingrédients chimiques essentiels pour la vie dans les gaz relachés par la poudre obtenue par le perçage d’une roche sédimentaire à proximité d’un ancien lit de rivière dans le cratère Gale.

Ci-dessous : les résultats de l’analyse des gaz relachés par la poudre de roche martienne lors de son réchauffement. 
Les indices de cet environnement habitable proviennent de données renvoyées par les instruments d’analyse des échantillons du rover sur Mars (SAM) et de l’analyseur de chimie et de minéralogie (Chemin). Les données indiquent que la région de la baie de Yellowknife, qu’explore actuellement le rodeur martien, était la fin d’un système de cours d’eau ou l’ancien lit d’un lac humide (par intermittence) qui aurait pu fournir l’énergie chimique et d’autres conditions favorables pour les microbes.
La roche est constituée d’une mudstone à grains fins contenant des minéraux argileux, des minéraux de sulfate et d’autres produits chimiques. Cet ancien milieu humide, contrairement à d’autres sur la planète Mars, n’était pas oxydant, acide ou extrêmement salée. Le morceau du substrat rocheux, dans lequel le Curiosity a foré son premier échantillon, est compris dans un ancien réseau de canaux descendant du bord du cratère Gale. Le socle rocheux est composé d’une fine couche de mudstone et montre des signes de multiples périodes de conditions humides, sous la forme de nodules et de veines.
Ci-dessous : une carte en fausses couleurs présente la zone dans le cratère Gale sur Mars, où le Curiosity de la NASA a atterri le 6 aout 2012 et l’emplacement où il a collecté son premier échantillon de poudre de roche martienne appelée “John Klein”. (NASA)
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La perceuse du Curiosity a recueilli l’échantillon sur un site à quelques centaines de mètres de l’endroit où le rover avait précédemment trouvé un ancien cours d’eau, en septembre 2012.
Les minéraux argileux représentent au moins 20 % de la composition de cet échantillon. Ils sont le produit de la réaction de l’eau avec des minéraux ignés, comme l’olivine, également présents dans les sédiments. La réaction peut avoir lieu dans le gisement sédimentaire, au cours du transport des sédiments, ou dans la région de source du sédiment. La présence de sulfate de calcium avec de l’argile laisse à penser que le sol est neutre ou légèrement alcalin. Les scientifiques ont été surpris de trouver un mélange de produits chimiques oxydés, moins oxydés, et même non oxydés, fournissant un gradient énergétique du type de celui exploiter par de nombreux microbes pour vivre sur Terre. Cette oxydation partielle a tout d’abord été évoquée lorsque les déblais de forage se sont révélés être gris plutôt que rouge. 
D’autres échantillons, obtenus à l’aide de la foreuse de l’astromobile, seront utilisés pour aider à confirmer ces résultats. Les chercheurs envisagent de travailler avec le Curiosity dans la zone de la “baie de Yellowknife"  pendant plusieurs semaines avant de commencer un long trajet dans centre du cratère Gale, vers le mont Sharp. L’étude de l’empilement de couches exposées sur le mont Sharp, où les minéraux argileux et des minéraux de sulfate ont été identifiés à partir de l’orbite, peut ajouter des informations sur la durée et la diversité des conditions d’habitabilité.

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