Henri Montfort : se nourrir de prâna
Selon Henry Montfort, trente mille personnes dans le monde
auraient cessé de prendre de la nourriture solide. Lui-même pratiquant, il nous
livre son témoignage. Selon lui, il n’a pas arrêté de manger, il se nourrit autrement,
nuance importante ! (*voir note de Cavalier Randonneur en bas de page)
Henri Montfort : Je me nourris de prâna.
La nourriture prânique est une nourriture différente.
Cela n’a rien à voir avec l’expérience du jeûne.
On ne se prive de rien, car le prâna est partout, c’est l’énergie universelle, illimitée
Je n’ai pas arrêté de manger.
Il faut vous enlever cette croyance de la tête.
On ne peut pas vivre sans manger
Extrait d'un reportage de la revue Sacré Planète par Michèle Dubois
Sacrée Planète : Comment vous est venue cette idée étrange de cesser de manger ?
Henri Montfort : Tout d’abord, détrompez-vous, je n’ai pas arrêté de manger.
Il faut vous enlever cette croyance de la tête. On ne peut pas vivre sans
manger. Je me nourris de prâna. La nourriture prânique est une NOURRITURE, mais
différente. Cela n’a rien à voir avec l’expérience du jeûne. Dans la nourriture
prânique, on ne se prive de rien, car le prâna est partout, c’est l’énergie
universelle, illimitée. J’ai commencé la nourriture prânique le 22 novembre
2002. Cela va faire plus de huit ans. Deux ans auparavant, c’est-à-dire en
2000, je pesais 120 kilos, je mangeais et buvais énormément. Un jour, après
avoir grimpé un escalier, j’ai constaté qu’il me fallait dix minutes pour
récupérer. Mon cœur battait à 160, ma respiration était haletante... Je me suis
rendu compte que je ne pouvais pas continuer comme cela. J’ai essayé de perdre
du poids grâce au jeûne et je suis descendu à 90 kilos.
SP: Vous vous êtes habitué petit à petit à ne pas manger,
cela a dû être difficile au début ?
HM : Oui, surtout quand on a comme objectif de perdre du
poids. Mais je sentais que je déployais une très grave problématique de santé.
Je suis allé voir un ami à Lyon qui m’a proposé un livre, pensant qu’il m’intéresserait.
C’était le livre de Jasmuheen «Vivre de Lumière». Je l’ai lu dans la nuit, et
le lendemain matin j’ai commencé la nourriture prânique. Depuis je n’ai jamais
arrêté.
SP : Peut-on parler de déclic ?
HM : Tout à fait, une sorte de révélation ! C’est ce que je
raconte dans mon livre. Je suis chaman1, et depuis que je suis tout petit, je
vois le prâna dans l’atmosphère, ces petites particules blanches qui se
déplacent très vite. Je me suis dit que si l'on pouvait soigner avec le prâna,
il était évident que l’on pouvait aussi s’en nourrir.
SP : Vous n’aviez pas fait de préparation mentale ou
psychique ?
HM : Non, c’était une évidence. Il est bien certain que,
grâce aux jeûnes que j’avais fais pendant les deux années précédentes, mon
corps s’était déjà bien nettoyé et que j’étais prêt à le faire2.
SP : Se nourrir de prâna est-il accessible à tout le monde ?
HM : Oui, c’est accessible à tous parce que c’est une
technique. Il y a plusieurs phases dans la mise en place de ce changement de
nourriture : la préparation, puis la phase d’installation du processus. La
phase de préparation doit se faire pendant un ou deux ans. Pendant cette
période on travaille à réduire la quantité de nourriture que l’on absorbe et à
en améliorer la qualité. On intercale aussi de petits jeûnes d’un, deux ou
trois jours pour voir comment le corps réagit. Ceci va participer à nettoyer
notre corps aux niveaux physique, émotionnel, mental et spirituel. Lorsque ces
quatre niveaux sont en harmonie, on peut commencer véritablement le processus
qui dure 21 jours3. Après cette période, on peut soit continuer la nourriture
prânique, soit arrêter et reprendre l’alimentation solide, chacun peut décider.
SP : L’installation consiste, en fait, à donner au corps
l’information qu’il va être alimenté autrement ?
HM : Tout à fait. «L’installation» dure 21 jours. Vingt-et-un
est un chiffre sacré. C’est aussi trois semaines, chacune correspond à un
stade. La première semaine est axée sur le nettoyage du corps physique. Au cours
de la deuxième semaine on va nettoyer plus en profondeur ce qu’on appelle les
mémoires cellulaires. La troisième semaine est celle de l’installation
elle-même c’est-à-dire le passage en mode prânique.
SP : Comment cela se passe-t-il ?
HM : On va utiliser ce que le corps connaît, c’est-à-dire le système neuro-végétatif. En
temps normal, lorsque vous avez faim, il se passe beaucoup de choses dans votre
corps (sensation de vide, gargouillis, etc.). Nous allons associer ces moments
à la nourriture prânique en nous aidant, au début de la visualisation.
SP : Quels sont les principaux critères pour différencier le
jeûne de la nourriture prânique ?
HM : Il y a trois critères absolus à surveiller :
1- Le poids. Lorsque l’on jeûne, on perd du poids et on
arrive un poids limite qu’il ne faut pas dépasser. Au-dessous de ce seuil, même
si on remange le corps ne peut plus récupérer. C’est ce qui arrive pour les
gens qui meurent de faim, même si on leur redonne à manger, ils ne peuvent pas
remonter. Avec la nourriture prânique, la perte de poids s’arrête, le poids se
stabilise.
2- L’énergie. Au cours d’un jeûne, on perd son énergie, au bout
de 45 jours on a des vertiges, on ne peut plus tenir debout. Avec la nourriture
prânique, on a de l’énergie à ne plus savoir qu’en faire, on est branché sur
l’énergie universelle, on peut conduire, marcher, courir pendant des heures.
3- Le sommeil. Pendant un jeûne on dort toute la journée,
avec la nourriture prânique les besoins de sommeil sont réduits de moitié.
SP : À votre avis, qu’est-ce qui nous attache tant à
l’alimentation solide ?
HM : Ce sont des mémoires cellulaires, des blocages physiques
et émotionnels. Certaines personnes ont un rapport vicié avec la nourriture ;
au lieu de manger pour se nourrir par exemple, elles mangent pour se remplir,
combler des manques. Il faut être ouvert à l'éventualité que tout est possible,
il faut avoir une confiance absolue. Il y a des blocages spirituels aussi ; si
on n’écoute pas son intuition, et que l'on met en œuvre une volonté égotique,
on se heurte à des notions de défi. C'est alors voué à l’échec...
SP : Cette méthode peut-elle être utilisée pour les
personnes qui meurent de faim ?
HM : Je ne le pense pas…de toute façon, il faudrait qu’elles
ne soient pas descendues au-delà du poids limite. Je ne pense pas qu’elles
soient dans des conditions qui permettent de passer à la nourriture pranique9.Je
crois plus à ce que mes cellules vivent au quotidien au niveau du champ quantique
unifié pour transmettre, interpeller les gens, faire exploser leurs cadres
mentaux… Lorsque l’on sait que nous n’utilisons que 20% de notre potentiel,
comment peut-on dire que quelque chose est impossible ?
SP: N’est-ce pas difficile à vivre au niveau social ?
HM : Personnellement, pas du tout. C’est un processus intime
et privé qui ne regarde que la personne concernée. Elle doit affirmer son pouvoir
personnel, sinon cela signifie qu’elle a d’autres maîtres qu’elle-même. Tant
qu’elle est tributaire de ce que les autres pensent, elle ne peut pas réussir.
Si vous êtes en unité avec tout ce qui existe, cela ne pose pas de problème. J’ai
fini le processus au moment du réveillon. J’ai assisté aux festivités en expliquant
ce que je faisais sans honte, sans peur et cela s’est très bien passé. Cela ne
me dérange pas d’être en compagnie de gens qui mangent, je vais au restaurant
avec les autres, je fais à manger pour mes enfants. En préparant la nourriture,
on peut y mettre du prâna et élever son niveau vibratoire.
SP: N’êtes-vous jamais tenté de manger ?
HM : Il n’y a plus de tentation. On est nourri, on ne peut
pas être plus nourri. Il n’y a pas de manque.
SP : Lorsqu’on pratique la nourriture prânique, peut-on
continuer à faire du sport ?
HM : Non seulement on peut faire du sport mais puisque l’on
est branché sur l’énergie universelle, on a beaucoup plus d’énergie. Vous pouvez
visionner plusieurs vidéos sur YouTube concernant Jericho Sunfire, un ancien joueur de rugby.
Celui-ci déclare qu’il a d’abord vécu dix ans en se nourrissant de fruits, puis
il a cessé complètement de s’alimenter. Il enseigne aujourd’hui l’éducation
physique et n’a rien perdu de ses muscles.
Mon exemple sert à prouver que l’homme est Esprit et que par
l'avancée spirituelle,
l'être humain peut progressivement apprendre à vivre de
la Lumière éternelle
et non seulement de nourriture matérielle.
Thérèse Neumann
1-Le chamanisme n’est ni une philosophie, ni une religion. Il y
a des chamans dans le monde entier. Chacun a sa voie. Nous sommes reliés par
une seule chose, tout ce qui existe est sacré: les animaux, les plantes, le feu,
la terre, l’eau, les planètes, le soleil. Tout est une voie qui permet de
communier avec l’unité fondamentale, le grand esprit». (Henri Montfort)
2- Rappelons l’héritage chamanique d’Henri Montfort ainsi que
son implication spirituelle dès son enfance (voir sa biographie) qui l’a, en
fait, «préparé» depuis de longues années à ce type de nourriture. Nous ne
conseillons à personne de se lancer dans la nourriture prânique sans l'accompagnement
d’une personne expérimentée.
Fin de l'extrait source http://www.sacree-planete.com/
Le site de Henri Montfort http://nourriture.pranique.free.fr/
Le site d'Isabelle Hercelin en région Nantaise http://ressourcedelumiere.com
Le site de Jasmuheen http://jasmuheenfrancophone.blogspot.fr/
Note de Cavalier Randonneur :
Les techniques du respirianisme ou de la nourriture prânique peuvent être dangereuses pour la santé si elles sont pratiquées sans encadrement ou suivi médical.
Il y aurait 30 000 personnes dans le monde à pratiquer la nourriture prânique, c'est à dire 0,0004 % de la population mondiale.
Au cours des 20 dernières années il y aurait eu cinq décès dans le monde, qui ont faits les titres de la presse internationale.
Ellen Greve, plus connue sous le nom de Jasmuheen, d'origine australienne, fut la première en 1993 à initier ceux qui le désiraient à pratiquant une période de jeûne prânique de 21 jours.
Après plus de 20 ans de nourriture prânique et avoir fait le tour des plateaux TV du monde entier, elle continue chaque année à faire le tour du monde, et à initier ceux qui désirent explorer ces techniques qui nous viennent de l'Inde.
Cependant elle n'enseigne plus cette période de 21 jours, et demande une démarche progressive et consciente, de pratiquer la méditation, la pleine conscience, le non jugement et l'ouverture du coeur en sont le secret de la réussite d'une nourriture prânique parfaitement intégrée, où chaque moment de la vie doit être vécu comme un cadeau reçu et accepté dans la joie.
C'est une démarche spirituelle qui demande un travail sur soi. Aucune pratique religieuse n'est proposée, dans le respect des convictions de chacun.
Pour arrêter de manger de la nourriture solide il faut que le poids de la personne soit stabilisé à son poids de forme, sinon il faut continuer de s'alimenter normalement, seule la nourriture végétarienne est conseillée.
C'est une démarche spirituelle qui demande un travail sur soi. Aucune pratique religieuse n'est proposée, dans le respect des convictions de chacun.
Pour arrêter de manger de la nourriture solide il faut que le poids de la personne soit stabilisé à son poids de forme, sinon il faut continuer de s'alimenter normalement, seule la nourriture végétarienne est conseillée.
Un adepte de la nourriture prânique ne doit pas être maigre !
Jasmuheen
Jasmuheen sera en France en octobre 2013 pour un séminaire en Haute-Vienne et une conférence à Paris, à voir sur le site http://jasmuheenfrancophone.blogspot.fr/
Je vous invite à voir le film LUMIERE qui à travers de nombreux témoignages explique ce qu'est la nourriture prânique, en voici le lien Film Lumière bande annonce
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