Est-il encore possible de contrer la machine de guerre Monsanto ?

Rappelez vous en 2012 le titre ce que vous pouviez aussi lire sur ce blog :

L'étude Séralini sur les OGM Monsanto, fait trembler le lobie agro-alimentaire mondial. (relire l'article)

Aujourd'hui la publication de cet article reconnue grâce à l'analyse des spécialistes de "Food and Chemical Toxicology", ne serait plus possible puisque le nouveau directeur adjoint de la rédaction de cette revue est un ancien chercheur de Monsanto. Il occupe un poste spécialement créé pour lui de rédacteur en chef adjoint pour la biotechnologie. 
En clair Monsanto a installé un barrage de publication à la FCT, et si l'étude Séralini sortait aujourd'hui on peut douter de sa publication, et par voix de conséquences aucune presse et aucun scientifique ne lui accorderaient quelconque intérêt...sans commentaires...CR

Un ancien chercheur de Monsanto chargé des articles sur les OGM dans la revue Food and Chemical Toxicology (FCT)

Un nouvel article révèle que Richard E. Goodman, ancien chercheur à Monsanto, a rejoint les rédacteurs en chef de la revue Food and Chemical Toxicology (FCT). Il occupe un poste spécialement créé pour lui de rédacteur en chef adjoint pour la biotechnologie. 

En septembre 2012, FCT avait publié une étude indiquant que le maïs génétiquement modifié (GM) et le Roundup causaient des dommages aux organes et augmentaient les taux de tumeurs et de décès prématurés des rats. Monsanto Co. et les aliments GM ont essuyé une avalanche de mauvaise publicité à la suite de la publication de l’étude. FCT a engagé Goodman au début de l’année 2013. 

Claire Robinson, directrice de la recherche à la plate-forme scientifique et politique Earth Open Source et coauteur du nouvel article, a déclaré : « L’engagement rapide de Goodman directement au comité supérieur de rédaction de FCT pose la question de savoir si Monsanto décide maintenant effectivement quels articles sur les aliments et les cultures GM devraient être publiés et quels articles ne devraient pas l’être ».

Malheureusement, le public et la communauté scientifique ne peuvent plus croire que les revues à comité de lecture reflètent l’état réel des connaissances scientifiques. 

Certaines revues sont devenues un véhicule à travers lequel un groupe d’intérêt restreint – les sociétés de biotechnologie – cherche à contrôler le discours scientifique », déplore l’autre coauteur de l’article, le Dr Jonathan Latham, directeur exécutif de Bioscience Resource Project, un organisme à but non lucratif.


Earth Open Source (20 mai 2013)
Auteur(s): s/o


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