Café d'attente et poilus
Dimanche matin un beau soleil est venu éclairé cette pause dominicale.
Alors que certains allaient défiler sur les champs Elysées, veille du 11 novembre,
contre la hausse de la TVA accompagnés par de vrais poilus, à quatre pattes...
...à quatre pattes...(voir photo), je décidais de prendre mon panier et ma bonne
humeur et de faire mon marché en cette bonne ville du Mans, sur le Marché des
Jacobins, au pied de la cathédrale, berceau de mon enfance où j'allais accompagner ma mère, qui en rapportait parfois des huîtres pour le repas
dominical.
Que de souvenirs en ces lieux
que je parcourais chaque jour pour me rendre au Lycée et parfois aussi aller
faire un tour gratuit d'auto-tamponneuses, il fallait être en avance et rapide pour sauter dans la
machine encore disponible car tous les gamins du quartier savaient que le
premier tour était gratuit, aux "Bolides Meslet"
Il y a foule ce matin sur la place et je prend la file t'attente devant
le petit camion de la vendeuse de plats asiatiques qui prépare de délicieux
rouleaux de printemps.
Devant moi un homme devise de choses et d'autres avec notre vendeuse dont les origines proches du soleil levant s'inscrivent depuis toujours sur son visage. Ces deux là semblent bien se connaître, ils ont tous les deux plus que la cinquantaine et se racontent leurs petites histoires et moi j'essaie de me fondre dans le décor.
Devant moi un homme devise de choses et d'autres avec notre vendeuse dont les origines proches du soleil levant s'inscrivent depuis toujours sur son visage. Ces deux là semblent bien se connaître, ils ont tous les deux plus que la cinquantaine et se racontent leurs petites histoires et moi j'essaie de me fondre dans le décor.
L'homme demande, " sais-tu qu'au Café d'à côté, juste
derrière, on peut offrir un café d'attente ? "
Devant le regard
interrogateur de notre vendeuse il poursuit, " tu peux offrir à un
inconnu un café, tu
commandes ton café et tu en paie deux, et le patron coche un
barre sur une ardoise prévue à cet effet. C'est sympa et si ça peut faire plaisir
à quelqu'un qui n'a pas trop de sous...."
Alors notre vendeuse poursuit. "Je ne savais pas, c'est
bien, moi je me rappelle chez nous (Vietnam ) il y avait toujours une assiette
en plus sur la table c'est une tradition que mes parents respectaient..."
À l'heure où des bonnets soit disant rouges font des
barbecues gratuits avec des portiques Eco-taxes,
à un million d'euros la bête, et sans doute aussi avec nos impôts, c'est une autre façon de lutter contre la crise.
Mettre une assiette en plus sur la table et offrir un café me parait beaucoup plus élégant, non?
C/R.
à un million d'euros la bête, et sans doute aussi avec nos impôts, c'est une autre façon de lutter contre la crise.
Mettre une assiette en plus sur la table et offrir un café me parait beaucoup plus élégant, non?
C/R.
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