Laissons les partir naturellement



Nos petits ou grands compagnons de vie ou selon une formule plus académique nos animaux de compagnie ont une vie bien plus courte que la notre et la séparation est souvent difficile, pour nous qui avons donné et tant reçus au cours de cette balade commune sur les chemins de nos vies.
 
Difficile pour qui, pour eux, ou pour nous ?


J'ai le souvenir d'une amie qui bien des années après la mort de son petit chien Kiki, ne peut encore retenir ses larmes à la pensée des circonstances du départ de son compagnon.
Kiki était un petit Teckel dynamique et prenait toute sa place dans la vie de sa maîtresse, que nous appellerons Marie. Très attachés l'un à l'autre ce petit chien démontrait chaque jour tout l'amour qu'il portait à sa compagne humaine et celle ci lui rendait toute son affection à travers un attachement bien légitime. 
Puis après une longue vie, faite d'indéfectibles attentions et câlins quotidiens, Kiki devenu très vieux, s'approcha en cette fin de vie, vers l'instant d'une séparation fatidique. Son état devenu difficile, Marie voulu abréger ses souffrances et pris la décision de procéder à l'euthanasie du petit chien. 
Cependant elle n'était pas prête à cette séparation et c'est dans une rivière de larmes qu'elle amena son compagnon à la clinique vétérinaire souhaitant accompagner jusqu'au bout son amour de petit chien. 

Kiki avait toujours été un chien facile à soigner et le vétérinaire qui le connaissait bien, pris toutes les précautions nécessaires pour faire l'injection qui endormirait pour toujours le corps de souffrance du petit animal. Cependant au moment où le vétérinaire s'approcha vers Kiki pour en finir, celui ci se retourna brusquement et mordit le vétérinaire.
Les années ont passées et Marie se reproche toujours d'avoir voulu euthanasier son chien, elle qui pensait avoir fait pour le mieux en abrégeant ses souffrances et qui voulait le voir partir dans un accompagnement fait de douceur et de câlins, elle avait vécu ces instants dans une immense douleur ce rendant compte que le petit chien ne voulait pas partir et elle avait l'impression d'avoir trahi son Kiki et elle se reproche encore aujourd'hui,  de ne pas l'avoir laissé partir naturellement...

Que c'est il passé ?

En lisant Leila del Monte, j'ai compris que si le petit Kiki ne voulait pas partir c'était parce qu'il savait que Marie n'était pas prête, elle avait trop de peine, et il ne voulait pas la laisser. Pour être clair c'est Marie qui retenait Kiki.
Les animaux n'ont pas peur de la mort lorsqu'elle arrive, ils savent que le moment est arrivé et c'est ainsi. Kiki aurait préférer continuer à souffrir plutôt que de partir en laissant Marie dans la détresse.

Cette histoire si triste soit elle, est assez banale. Leila Del Monte explique que souvent l'euthanasie force la séparation et laisse l'animal tout comme son gardien dans une insatisfaction commune.  Il ne faut pas forcer le destin et laisser faire. Le plus important est que l'humain soit en accord avec lui même et son animal.
L'animal relié par l'amour qu'il  porte à son compagnon humain souhaite partir en paix, et si  l'humain est trop perturbé il ne pourra pas partir en paix.
C.R.


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