Prévention du cancer du sein
La Lettre du Professeur Joyeux
Extrait : ...Les hormones de la pilule contraceptive, quelle que soit leur génération, comme les hormones des traitements hormonaux de la ménopause, qu'ils associent ou non des estrogènes et des progestatifs, sont reconnues officiellement comme cancérigènes. Mais les laboratoires pharmaceutiques – qui ont trop à y gagner – ne le disent pas et formatent les médecins, spécialistes comme généralistes, dans le but de les tranquilliser. Les risques sont minimes, leur disent-ils, comparés aux avantages. C’est faux, et cela d’autant plus qu’existent des alternatives à ces prises hormonales qui évidemment rapportent moins d’argent et sont de ce fait le plus souvent ridiculisées ou considérées comme inefficaces....
Voici comment prévenir le cancer du sein
Chère lectrice, cher lecteur,
Prévenir n’importe quelle localisation cancéreuse n’est
possible que si on en connaît toutes les causes. C’est vrai pour le cancer du
sein. Cette localisation cancéreuse touchera en France, rien que cette année,
près de 60 000 femmes en plus – malheureusement de plus en plus jeunes. Le
cancer du sein est responsable de 11 500 décès par an.
Même si nous savons bien traiter et guérir le cancer du
sein, mieux vaut l’éviter, car les traitements sont lourds. Il s’agit de la
chirurgie totalement ou partiellement mutilante au niveau du sein, de la
radiothérapie sur la paroi thoracique et souvent l’aisselle. Il y a aussi des
chimiothérapies de première, puis deuxième, troisième et « énième » ligne,
responsables d’alopécie (perte de cheveux) et de nombreuses autres
complications : problèmes cutanés (peau) ou perte de sensibilité aux extrémités
des membres. Ces complications peuvent persister définitivement, sans parler de
la stérilité souvent irréversible même chez des femmes jeunes.
En plus, ce qu’on ne dit pas aux femmes, c’est que la
guérison définitive du cancer du sein ne peut être signée que 27 ans après les
premiers traitements. Entre temps, une récidive est toujours possible, mais
elle est évitable si l’on élimine les causes premières, qu’il est donc capital
d’identifier. Pour cela il faut bien les connaître, les reconnaître et les
faire découvrir à chaque femme atteinte afin qu’elle en tienne le plus grand
compte pour éviter au maximum une récidive.
Les causes du cancer du sein sont multiples et parfaitement
identifiées. Elles se surajoutent et leur importance varie d’une femme à
l’autre selon la durée d’exposition à telle ou telle cause.
Voici les principaux risques :
1. Risque génétique
Le risque génétique n’est présent que chez 5 à maximum 8 %
des femmes atteintes de cancer du sein.
Deux gènes sont en cause : BRCA 1 et BRCA 2.
BR est le sigle qui signifie BREAST, en anglais SEIN ; CA
est le sigle du mot CANCER. Le premier gène, BRCA 1, augmente de 80 % les
risques d’avoir un cancer du sein entre 20 et 80 ans, d’autant plus que les
autres risques sont associés, d’où l’importance de les connaître. BRCA 2
augmente les risques de cancer du sein de moitié par rapport au précédent et en
plus augmente les risques de cancer des ovaires de façon significative [1].
2. Risque causé par les hormones artificielles
Le deuxième facteur de risque concerne la consommation
d’hormones artificielles, parfois faussement dites « naturelles ». Ce facteur
de risque concerne pratiquement toutes les femmes aujourd’hui. Les seules
hormones naturelles sont celles fabriquées par les glandes hormonales,
c'est-à-dire l’hypophyse, les ovaires, les surrénales, la thyroïde…
Les hormones de la pilule contraceptive, quelle que soit
leur génération, comme les hormones des traitements hormonaux de la ménopause,
qu'ils associent ou non des estrogènes et des progestatifs, sont reconnues
officiellement comme cancérigènes. Mais les laboratoires pharmaceutiques – qui
ont trop à y gagner – ne le disent pas et formatent les médecins, spécialistes
comme généralistes, dans le but de les tranquilliser. Les risques sont minimes,
leur disent-ils, comparés aux avantages. C’est faux, et cela d’autant plus qu’existent
des alternatives à ces prises hormonales qui évidemment rapportent moins
d’argent et sont de ce fait le plus souvent ridiculisées ou considérées comme
inefficaces.
Les informations diffusées auprès du grand public sont
encore plus mensongères. On lui dit et on lui répète sans cesse que la pilule
contraceptive est sans danger. On lui parle même – suprême mensonge – de
protection contre le cancer que craignent de plus en plus et à juste raison
toutes les femmes. Plus les femmes ont peur, plus on les tranquillise en
passant très largement par les journaux spécialisés, relayés fortement par les
journaux pour le grand public.
Ces informations fausses atteignent le milieu scolaire. Les
livres de Science de la Vie et de la Terre en sont remplis et ceux qui
enseignent cette discipline, ainsi que les infirmières scolaires, répètent ce
qu’on leur inculque en plus dans toutes les publicités en ville ou dans les
magazines féminins. Professeurs, éducateurs, infirmières et même les parents –
les mères évidemment – ne savent la vérité que lorsqu’elles ont été touchées
elles-mêmes par cette localisation cancéreuse. Trop tard !
Ces informations fausses sont aussi largement diffusées dans
les magazines people, ceux des jeunes, comme dans les centres de planning
familial qui reçoivent en échantillons des laboratoires les boîtes de pilules
qu’ils délivrent à la demande, sans le moindre questionnement, hors de tout
avis parental, dès l’âge de 13 ans. L’objectif des laboratoires pharmaceutiques
est que les jeunes filles commencent tôt et consomment longtemps. Leurs
campagnes publicitaires marchent très bien, et sont reprises par les agences de
l’Etat indirectement sponsorisées.
L’Education nationale ne se doute pas de ce qui lui tombera
sur la tête quand des familles l’accuseront, à juste titre, d’être responsable
de cancer du sein chez des jeunes filles à peine sorties du système scolaire.
Il est à parier que les distributions de pilules ne sont pas notées dans les
établissements scolaires, je parle du jour de délivrance, de la marque de
pilule et du nom de la personne (jeune élève) qui la reçoit. Ces lacunes
d'information seront évidemment utilisées pour débouter les plaignants, et garantir
l'impunité aux coupables, le jour où éclatera le scandale. Les associations de
parents d’élèves sont aveuglées sur ces sujets. Elles savent surtout que leurs
filles sont ainsi protégées des grossesses précoces et donc des IVG qui
s’ensuivent. Là est l’essentiel, on ne veut pas voir plus loin.
Les informations scientifiques sur ce sujet sont
intégralement présentes dans notre livre « La pilule contraceptive – Dangers et
Alternatives » écrit avec Dominique Vialard, journaliste scientifique de haut
niveau. Il est à noter qu'aucun journal scientifique ou grand public à vocation
médicale et de santé n’a osé parler de ce livre. Le sujet est trop dangereux.
Ces journaux risqueraient de perdre de nombreuses pages de publicité, celles
des laboratoires pharmaceutiques qui les font vivre, sans lesquelles ils
mettraient la clé sous la porte. Avez-vous remarqué que la pilule Diane 35 a
été d’abord retirée en France, face au scandale de santé et, quelques mois plus
tard, elle revient avec l’accord de l’Europe ?!
Soulignons qu’autour et après la ménopause, ce sont les THS
(Traitement Hormonal Substitutif) ou THM (Traitement Hormonal de la Ménopause)
qui augmentent le plus les risques de cancer du sein – jusqu’à 30 % , surtout
quand ils sont prescrits jusqu’à 60 ans. Au moins pendant 10 ans, dit la
publicité et répètent certains confrères médecins, très liés directement ou
plus astucieusement indirectement aux labos. Ils font croire à un
rajeunissement rêvé par toutes les femmes et même à la protection ou à la
détection précoce du cancer du sein pour un meilleur pronostic. L’argumentaire
est très bien monté, mais il est faux.
Ces THS et/ou THM pourraient être remplacés, sans aggraver
le trou gigantesque de la Sécurité sociale, par le changement des habitudes
alimentaires et une simple phytothérapie bien adaptée au cas par cas.
3. Risque causé par les excès alimentaires
Le troisième facteur de risques concerne les excès
alimentaires, responsables de surpoids et de gras qui se stocke dans les
glandes mammaires. Le gras dans les seins est en effet authentiquement
cancérigène. Ce gras provient des sucres en excès, du gras caché dans les
viandes animales et les produits laitiers qui contiennent encore trop de
facteurs de croissance [2].
4. Risque causé par le tabac et les drogues
Le quatrième facteur est lié directement au tabagisme et à
toutes les drogues, de plus en plus consommées par les jeunes filles à l’âge
scolaire.
Le tabagisme est catastrophique chez les femmes, qui ont une
capacité respiratoire de 30 à 50 % inférieure à celle des hommes et fument
autant qu’eux.
Le haschich qui se répand partout dans les lycées et jusque
dans les collèges fait des ravages. Pas question de dire aux jeunes que la
teneur en THC (TétraHydroCannabinol, la molécule toxique) est concentrée
jusqu’à 20 à 30 % pour les rendre addicts plus vite. On leur laisse croire
qu’il faut faire ses expériences et qu’il s’agit d’une plante verte, donc très
écologique. Tabac et drogues ont toutes sans exception des effets
immuno-dépresseurs qui ne peuvent que préparer le corps à des catastrophes
ultérieures, quand elles vont s’associer aux autres facteurs de risques.
5. Risque causé par le stress chronique
Le cinquième concerne les stress chroniques, beaucoup plus
importants à prendre en considération que les chocs psychologiques auxquels
nous sommes tous plus ou moins soumis : perte d’un être cher, éclatement
familial, traumatismes de toute nature, burn-out…
C'est un risque important, mais un risque parmi d'autres (le
cinquième). Je le précise car nombre de psychologues peu compétents en
cancérologie diffusent l’idée que les stress chroniques ou aigus sont quasiment
seuls responsables des cancers du sein. Ces informations sont d’ailleurs
régulièrement reprises, plutôt de manière indirecte, par les laboratoires
pharmaceutiques, ce qui leur permet de se déculpabiliser à bon compte et de
continuer d’inonder la planète de leur contraception chimique cancérigène. Si
les femmes savaient [3] !
6. Autres risques
Les autres risques sont :
l’absence d’activité physique souvent associée au surpoids.
La femme dit qu’elle marche pour aller au travail et aller chercher enfants ou
petits-enfants à l’école, mais il ne s’agit en aucun cas d’une activité
physique qui soit réductrice des risques de cancer du sein ;
la pollution atmosphérique, les pesticides, insecticides…,
les souffrances sociales en tout genre : précarité, monoparentalité des femmes
ne profitant pas des dépistages et suivis… [4]
Un test en ligne gratuit pour évaluer votre risque
Pour vous permettre d'évaluer précisément votre propre
risque de cancer du sein, vous pouvez vous rendre sur la rubrique «
Cancer-Risks » de notre blog www.professeur-joyeux.com. Vous pourrez,
gratuitement, sans publicité, et sans être poussée à acheter quoi que ce soit,
y évaluer votre risque. Ce test est conçu pour déterminer les risques de cancer
du sein de n’importe quelle femme, quel que soit son âge. Nous avons présenté tous
les risques les affectant d’un coefficient positif d’augmentation ou négatif de
réduction de risques.
Remplir ce questionnaire demande moins de 10 minutes et
permet à toute femme de savoir où elle en est et quels sont les efforts qu’elle
doit réaliser pour réduire sans tarder ses propres risques. Ce test est
évidemment renouvelable autant de fois que nécessaire et toujours gratuitement.
Faites profiter votre entourage de ce message
Vous avez lu, n’hésitez pas à relire, à diffuser à toutes
vos amies. Vous pouvez aussi offrir cette lettre à votre gynécologue et à votre
généraliste, même si je sais bien qu'elle a de grandes chances de finir
rapidement à la poubelle, – avec une moue ou une explication du style « il est
contre, ce n’est pas démontré » – sauf si votre gynécologue ou généraliste est
homéopathe, ou si malheureusement elle sait elle-même en son corps de quoi il
s’agit.
Mais elle contient tout ce que les femmes jeunes ou moins
jeunes, toutes les mères de famille devraient savoir.
Bien à vous,
Professeur Henri Joyeux
PS : À noter que nous avons aussi publié un gros travail au
CESE (Conseil Economique Social et Environnemental, dont je suis membre), en
2013, « Femmes et précarité » à la Délégation aux droits des femmes et à
l’égalité, réalisé avec notre collègue Evelyne Duhamel, où les risques santé
sont analysés et même chiffrés. Ce rapport est disponible ici.
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