Extrémophiles extraterrestres : sur ce que peut endurer la vie sur d’autres planètes

La science avance très vite, et l'on découvre que la vie est possible...partout, dans l'univers, même dans les pires conditions, le champs de tous les possibles s'agrandit de jours en jours, et ce n'est qu'un début. C.R.

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Extrémophiles extraterrestres : sur ce que peut endurer la vie sur d’autres planètes

Il pourrait y avoir 100 millions de mondes habitables dans la Voie lactée. Mais quelles sont les véritables exigences de la vie ? Et quelles sont les pires conditions environnementales qu’elle peut gérer ? Une nouvelle liste de “prérequis” pour l’habitabilité des exoplanètes tente de répondre à ces questions.


Les astrobiologistes ont un moyen assez vague et radical pour classer les planètes potentiellement habitables : si une exoplanète a une surface rocheuse et si elle est capable de contenir de l’eau liquide, elle est considérée comme potentiellement habitable. C’est une vision assez simpliste, c’est pourquoi le planétologue Christopher P. McKay, de la NASA, a décidé d’y inclure quelques paramètres plus précis. En utilisant la vie sur Terre comme modèle et en s’inspirant de la façon dont une partie de cette vie s’est adaptée aux pires conditions, il en est arrivé à détailler certains points "vitaux", qui montre à quelles rigueurs environnementales la vie extraterrestre pourraient résister.
Pour la température, Il prend comme exemple certains types de micro-organismes qui vivent dans des environnements qui sont toujours bien en dessous de zéro ou bien au-dessus du point d’ébullition. Selon McKay, la vie peut se développer et se reproduire de -15 °C à 122 °C. Et pour garantir l’état (solide, gazeux…) nécessaire de l’eau, les exoplanètes doivent avoir une pression supérieure à  ~0.01 atmosphère (atm). Ainsi, il ne serait pas logique d’exclure une planète parce qu’il y fait trop froid ou trop chaud.
Pour l’eau, il note également que toutes les formes de vie ne nécessitent pas autant d’eau que l’on pensait. Certaines algues (Cyanobactéries photosynthétiques et lichens), par exemple, ont été trouvées vivant à l’intérieur de roches dans le désert, où très peu d’eau est disponible.
Le besoin de lumière, ou d’une autre source d’énergie, aurait également été surestimé. L’énergie pour la vie peut provenir de la chaleur générée par des processus géothermiques ou par la lumière émise de l’étoile principale d’une exoplanète. Mais McKay estime que la vie basée sur l’énergie chimique dérivée de l’énergie géothermique serait, en vertu de sa rareté et de sa faible production d’énergie qui en découle, toujours minime et globalement insignifiante. Pour ce qui est de la quantité minimale de lumière, les études montrent que la vie peut s’épanouir à de très faibles niveaux d’exposition, comme ces créatures qui ont été trouvées vivant dans la mer, à des profondeurs où la lumière du soleil ne peut pénétrer.
Il y a aussi le problème des radiations qui, en trop grande quantité, empêchent l’apparition de la vie… mais que dire de ces microbes (Deinococcus radiodurans) qui ont été trouvés vivant à l’intérieur de réacteurs nucléaires Lire la suite sur gurumed.org


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