Moïse serait Akhénaton le père de Toutankhamon - Acte 1

Voici une série de 3 articles qui résultent du travail de chercheurs, égyptologues, et de spécialistes de l'époque sumériennes. Nous, néophytes que peut-on en penser ? 
Ce qui est certain, le 1 er testament de la Bible, à été ré-écrit par le pharaon Ptolémée II un Grec, en -200 av J-C, la septante, il aurait fait rapatrier à Alexandrie, tous les ouvrages existants, et récupéré en inquisiteur tout écrit rentrant en Egypte, y compris sur le bateaux marchand venus y faire escale. 

Quand au nouveau testament tout le monde sait qu'il été ré-écrit par le pouvoir romain sous Constantin 1er au 4 ème siècle ap J-C, et modifié de nombreuses fois. Il n'y a rien de l'époque de Jésus, rien, aucun écrit, que des traditions orales...Même les manuscrits de la mer morte sont  postérieurs à la mort du Christ, ils attestent cependant la réalité de la présence de Jésus dans cette région. Mais revenons à Moïse...C.R.



Textes de Patrice Hernu :

La Bible et le Coran relatent que Moïse est né en Egypte, qu’il fut élevé au Palais Royal de Pharaon, et qu’il a guidé les Hébreux lors de l’Exode vers le pays de Canaan. Qui a été le pharaon de l’esclavage dont est censé se libérer le peuple hébreu ? Qui était Akhenaton ? Qui est de ce fait Toutankhaton ? Akhenaton est-il vraiment le premier monothéiste ?



Corolairement, qui est Hiram ? Qui l’a tué ?

Toutes ces questions ont désormais des réponses vraisemblables. Celles-ci choquent bien des esprits qui pourraient craindre, souvent à tort, qu’elles remettent fondamentalement en cause leurs convictions, sinon leur foi. Ces réponses pourraient bien en fait les refonder. Elles dessinent une histoire qui, malgré ses ombres encore nombreuses, permet de comprendre pourquoi le croisement à cette époque, voire le choc, d’influences plus anciennes, nées au fond des âges, néolithiques voir prénéolithiques  est devenu le fondement allégorique de toutes nos civilisations, de toutes nos cultures, et de toutes nos spiritualités, y compris de celles qui paraissent les plus éloignées de nos racines comme la civilisation chinoise ou amérindienne.

Les sources qui fondent ce récit revisité, qui révèlent en quelque sorte en fusionnant des éléments que chacun pensait totalement distincts, sont nombreuses : les différentes exégèses de la Bible, son analyse sémantique à partir des correspondances secrètes entre les hiéroglyphes, l’alphabet grec  et le codage de ces correspondances par les langues dites sacerdotales ou sacrées qui en sont découlées comme l’hébreu ancien et plus tard l’arabe, le sanscrit mais également le français par son origine et sa codification par l’Académie qui a puisé sa méthode à la « source », les textes égyptiens qui s’emboîtent à merveille dans le nouveau récit du schisme fondamental, les textes de Manéthon, de Flavius Josèphe, les écrits dits perdus de Champollion, enfin les analyses ADN de la 18ème dynastie et des momies retrouvées dans la tombe qu’on sait aujourd’hui être celle de Toutankhamon, et celles des momies de Smenkharé et du compagnon Jubelus momifié à ses pieds, enfin mes propres analyses ou intuitions des mythes égyptiens et de leur ascendance sumérienne comme des superpositions historiques hardies que les dynasties ont réalisées des restes fossiles de la tradition primordiale pour tenter de donner de la légitimité spirituelle à leurs rêves de puissance. Tout cela fonde une conviction dont le détail peut se discuter avec passion pendant des heures.

Sur la foi de cette intime conviction, voici avec humilité le récit reconstitué de ce petit siècle où tout se joue autour de quelques personnages qui n’ont pas eux-mêmes entrevu, à part peut-être Moïse lui-même qui, sur la fin de sa vie,  les surpasse tous,  à quel point ils étaient les acteurs d’une épopée ré enchantant dans une modernité contemporaine toutes les Iliade spirituelles et les aventures humaines fondatrices qui les avaient précédés.

A la manière d’une tragédie grecque, voici les quatre actes d’un nouveau récit. Si la clef historique est dévoilée par construction dès le début à l’encontre des règles, l’essentiel est ailleurs ; il nous concerne tous,  en raison de ce qui nous réunit ici de notre libre volonté.



Acte I

Nous sommes dans le palais royal d’été, dans la ville frontalière de Zarw (ou Zaru), au nord-est du Sinaï. Nous sommes en 1394 av. J.C. mais personne ne le sait encore même si en ce jour de fête de Shemu, fête de l’unité du peuple égyptien, de résurrection et de la création[1], qu’un jour on appellera la fête du passage, naît un nouveau fils du pharaon Amenotep ou encore Aménophis III.

Cette ville est au centre du pays de Goshen où vivaient des tribus dites hébraïques. En fait elles sont les descendantes lointaines du clan aristocratique du patriarche mésopotamien Eber qui vivait en 2480 avant J.C., soit 6 générations avant Abraham. Les hébreux avaient au préalable migré en Mésopotamie à la fin du IIIème millénaire avant d’en prendre le contrôle. La Mésopotamie était une terre de droit du sol. Il fallait simplement adopter les dieux du sol pour y être un citoyen égal. Une fois au pouvoir, les rois Hébreux voulurent imposer leur loi. Ils furent chassés.  Vers 2.000 av JC  environ, de nombreux Hébreux s'installent alors dans le pays de Canaan, qui correspond actuellement aux territoires d’Israël et de la Palestine. L’empire Sumérien privé de ces grands commis de l’Etat s’effondre partiellement.

Les Hyksos[2], qui gouvernèrent également la Mésopotamie, se sont emparés du pouvoir en Egypte en 1730 av. J.C. Ils régnèrent 108 ans.
Dans ce contexte qui, peut-être, renouait les fils d’une ancienne alliance, de -1.800 à -1.600, de nouvelles migrations des tribus sémites en Palestine viennent se mêler aux tribus hébraïques déjà présentes dans le temps où règne Hammourabi roi sémite de Babylone, mais non hébreu.
En 1.770 av J.C., collatéralement commence une seconde migration des Hébreux vers la vallée du Nil à l’appel ou avec la complicité des Hyksos pensant ainsi se renforcer.

Pour mémoire, Abraham  naît à Our en -1.800 environ, sur la rive droite de l'Euphrate, capitale de Sumer du Sud ou Chaldée. Beaucoup pensent aujourd’hui qu’il n’est pas hébreu mais Hyksos.

Quand les Hyksos règnent sur l’Egypte, alors que des hébreux qui résident depuis près de 1000 ans en Mésopotamie migrent à nouveau vers l’Egypte, Abraham accompagne ce mouvement et fonde l’assimilation spirituelle de ces migrants à leurs nouveaux territoires.  De fait, les relations ethniques et aristocratiques entre Hyksos et Hébreux ne sont toujours pas totalement élucidées.

Une chose est certaine, ils eurent partie liée en Egypte. Et ces migrations inquiètent beaucoup le clergé et les familles égyptiennes « de souche[3] » qui ont chassé les Hyksos du pouvoir. Seul problème, comme en Mésopotamie, les grandes familles d’origine hébraïque tiennent administration et commerce lesquels structurent le pays.

Ce clergé et l’aristocratie de la basse Egypte, réunifiée à la haute Egypte, sont venus eux-mêmes de Sumer en des temps plus anciens. Ils sont liés à un autre projet autrement plus spirituel et grandiose qui, à cette époque, est achevé, dans un échec relatif d’ailleurs : les grandes pyramides, leur grand œuvre issu de la science léguée par les ancêtres des Sumériens, sont déjà construites. Le roi et grand prêtre de Thèbes possède seul le secret du grand œuvre poursuivi. Ce grand Œuvre est en réalité abandonné[4]. L’idolâtrisation de la tradition primordiale est en route partout dans le monde, en Egypte, à Sumer et Babylone, et bientôt en Inde, en Chine et dans les pays Celtes et Goths sans doute. Quelques sanctuaires secrets conservent le secret d’une transmission qui a perdu son caractère opérationnel. Mais en fait, la spiritualité s’est partout transformée progressivement en religion d’Etat. En Mésopotamie, l’astronomie qui calcule les grands cycles solaires et ceux de la banlieue la plus proche de notre galaxie, s’est transformée en astrologie d’Etat puis en astrologie individuelle encadrée par des préfets des Eglises dans chaque village. En Egypte, parmi toutes les hypostases du dieu unique et innommé, un dieu s’est détaché. Il est devenu le dieu officiel : Amon ! Les Amenotep-Amenophis, une fois affranchis de l’influence des Hyksos, s’en sont emparés sous l’influence de grands prêtres devenus le clergé et la garde rapprochée du régime.

La lutte pour la légitimité spirituelle leur paraît plus menacer leur pouvoir que l’identité de population elle-même, venue de Sumer et de Canaan. Mais elle gonfle les effectifs des alliés des Hyksos à leur invitation. Le monothéisme d’Etat est déjà en route : il s’oppose à la tradition assimilatrice des anciennes aristocraties sumériennes venues aux origines glorifier l’Egypte la plus ancienne, l’Egypte noire de la « Grande Kem[5] » sur laquelle l’aristocratie sumérienne plaquera habilement le mythe de la création de l’humanité.

Dans les textes égyptiens proprement dits, on ne trouve nulle trace des hébreux en tant qu’ethnie séparée. Tous les égyptiens sont de misraïm, en clair des enfants de la source de la lumière[6].

Le terme « israélite » vient a posteriori caractériser les enfants du nouveau nom que l’on donna à Jacob, le petit-fils d’Abraham, à savoir Israël, Abraham dont il n’est pas certain qu’il soit hébreu au sens ethnique du terme. Il est sans doute tout simplement Hyksos et sumérien assimilé.

Pour ces tribus du Nil, alliées des Hyksos vaincus, elles-mêmes grand commis utiles sinon nécessaires à l’Etat égyptien, le terme Israël, enfant de la lumière, est même vécu comme le signe d’une assimilation qu’il n’accepte pas vraiment. Ils verront même dans ce terme une autre signification par l’effet d’un jeu de mots en voyant dans Ysra[7] « celui qui gouverne », qui gouverne pour El, c’est-à-dire en fait pour El Shaddai, le seigneur de la Montagne dont Moïse est censée plus tard avoir reçu les tables et dont le nom fut conservé dans la Vulgate latine jusqu’en 1611. Dans les bibles anglo-saxonnes, protestantes ou juives, il est effacé au profit de « Tout puissant » tant il marque un peu trop son origine polythéiste et contextuelle.

El, ou Al vient bien en revanche de Sumer, où tous les « ilu », « hal » ou « el » se rattachent à un être virtuel,  de lumière ou même « brillant[8] ».

Tous ces peuples se retrouvèrent donc pour diverses raisons en Egypte ou à ses frontières. Les générations des descendants des Hébreux ou d’Abraham ou de Jacob ayant vécu en Egypte avant l’Exode dont le récit correspond au récit allégorique de Moïse dans la Bible n’avaient donc plus grand-chose à voir avec leurs cousins ancestraux installés en pays de Canaan : une tribu que les Egyptiens appelaient Habiru. Un nom intéressant. Il superpose Haber, Heber du nom du patriarche dont les tribus furent chassées de Sumer et Nabiru, le vieux nom Akkadien de la planète qui créa la Terre, en fait Jupiter[9]. De cet emprunt, d’ailleurs, est né ou a été transmise cette idée de peuple élu, créateur. En fait un emprunt à la mythologie sumérienne qu’il avait refusée quand ils formaient transitoirement l‘aristocratie sumérienne.

La répétition de l’histoire ne peut que frapper les esprits. La rencontre après des siècles de tribus devenus aussi étrangères les unes aux autres a dû assez logiquement faire l’objet d’un pacte, un document constitutionnel : le Livre de l’Alliance. Nous y reviendrons.

Pour l’heure, l’enfant d’Aménophis III vient de naître au cœur d’une région habitée par des égyptiens parfaitement intégrés, venus de Sumer et de Canaan il y a des siècles, mais soumis à une immigration hébraïque nouvelle.

Moïse, s’il est de ce monde, ne peut donc être ni juif, car cela n’existe pas, ni hébreu de Canaan. Il est peut-être un descendant de ce fameux Israël évoqué plus haut. L’Exode en 2 :19 le désigne en fait comme un parfait égyptien.

Le fils d’Aménophis III qui vient au monde ne naît pas de sa femme Sitamun, sa sœur, qu’il a épousée alors qu’elle n’était encore qu’une enfant de trois ans. Les successions égyptiennes sont matrilinéaires. Sitamun représente la légitimité. Or à la seconde année de son règne, Aménophis III  décide d’épouser en secondes noces Tiye[10], une femme au caractère exceptionnel. Elle constitue sans doute le modèle de la mère d’Œdipe, dans la tragédie de Sophocle. Si bien qu’Aménophis III décide d’en faire sa grande Epouse Royale, la Reine. Cet acte est à l’origine de tous les grands schismes spirituels, des oppositions entre les grandes religions du Livre, indirectement à l’origine de la Franc-maçonnerie dans son message le plus secret. Il scelle l’opposition multimillénaire entre futurs juifs et arabes malgré le fondateur commun Abraham, ainsi que les oppositions pérennes entre les Allman, les allemands, et les celtes[11].

Ce soir, posons seulement la première pierre de cette histoire en déconstruisant le mythe fondateur de Moïse pour édifier les termes d’une reconstruction bien plus grandiose encore, du moins à mes yeux. Même si les racines de cette opposition fondamentale entre légitimité et puissance, entre droit du sol et droit du sang, remontent aux âges les plus reculés de la Mésopotamie, dès la sortie des hommes d’Afrique. Mais c’est ici à Zarw, -1394 av. JC., que la tragédie se noue pour des siècles et des siècles.

Cet enfant n’a pas encore de nom connu si ce n’est implicitement Aménophis. Sa mère Tiye descend d’une grande aristocratie de vizirs. Son père a été ministre d’Aménophis III. Pour les Egyptiens, il s’appelle Yuya ou Yuseph. Il est en réalité le patriarche biblique Joseph, que la Bible amalgame un peu abusivement au Pharaon asiatique Hyksos[12]. Peut-être est-il comme Abraham autant Hyksos que descendant lointain des rois hébreux de Sumer. Sa tribu a collaboré avec les Hyksos que les Aménophis, descendants égyptiens plus lointains encore des dynasties sumériennes fondatrices de l’alliance entre la Haute et la Basse Egypte, avaient chassés du trône. Les tribus du Goshen sont donc sous la surveillance du clergé. Ces aristocraties se disputent la légitimité depuis près de deux millénaires sur des terres successivement promises, conquises, abandonnées ou devenues terres d’exil. Certains d’entre vous savent peut-être déjà le rôle que la tribu de Joseph et peut-être Joseph lui-même joua dans le meurtre fondamental d’où la franc-maçonnerie procède.


[1] Fête du printemps pharaonique en fait

[2] Manéthon introduit ce vocable. Flavius Josèphe les identifie tout simplement aux hébreux. Ce point de vue simplificateur est combattu  actuellement par les historiens de la Mésopotamie. Mais cela pourrait indiquer qu’il y a dans l’Exode décalque du récit de l’éviction des Hyksos par les premiers  amonites et la fuite ou l’exode proprement dit des hébreux au cours de l’épisode final de Moïse.

[3] Pour reprendre un terme qui fait image. Car ils ne se sont guère plus de souche que les hébreux puisque les chefs de leurs grandes familles sont d’origine sumérienne. Celles-ci marieront d’ailleurs régulièrement les fils et filles avec des princes et des princesses demeurées au pays (Sumer) pour conforter la légitimité de leur pouvoir.

[4] Il se poursuit par la « voie substituée » dès lors que la construction des pyramides est abandonnée au profit de la construction de temples, le projet (dont je ne parle pas) s’avérant impossible malgré les prouesses architecturales auxquelles il a conduit les hommes. Le Temple se contentera de faire coïncider la lumière de Vénus (Ashtar, « Easter ») et du Soleil dans le saint des saint aux dates supposées fécondantes (Shekinah, l’Etoile flamboyante ou encore la déesse Hathor, dont on va retrouver le symbole hiéroglyphique dans (H)ATH(on) et le symbole sur les casques celtes et gaulois (cornes, horn) dont l’origine est, comme je l’ai démontré dans d’autres écrits, également sumériennes). Le meurtre du dernier dépositaire de la voie substituée substituera une « nouvelle voie substituée » à la voie substituée et ainsi de suite, de Moïse jusqu’à nos jours en passant pas Anderson ou l’empereur chinois qui construisit la muraille de Chine. L’un et l’autre firent brûler tous les documents pour avoir le monopole de « dire l’histoire ».

[5] Dont les Grecs rétabliront le vrai nom symétrique en Is-Is, les Hébreux en Hawwah, les chrétiens en EvE et l’Afrique noire en Awa. Kem, le nom égyptien d’IsIs, signifie tout simplement « noire ».

[6] Même si par le procédé habituel, des significations nouvelles sont plaquées : le pays des deux rives par exemple, reprenant en cela l’origine du mot Mésopotamie (le pays entre les deux fleuves). Il y a toujours un sens ésotérique qui se rattache à la création primordiale et un sens exotérique, vernaculaire, qui se rattache à la description du territoire et/ou de la tribu.  La Bible est très friande du procédé qui consiste à prendre l’un pour l’autre et réciproquement. Tel est le fondement de l’invention des hiéroglyphes égyptiens qui, parce que les consonances ont une double représentation, finissent par vêtir les mots d’une double signification. La translittération dans l’hébreu, terme à terme, fournira la base de la kabbale et de la guématrie.

[7] Cf. note ci-dessus.

[8] Sens étymologique par exemple en akkadien. Quant au sens usuel dans les allégories, la discussion continue de « faire rage ».

[9] Cf. conférence au musée Dapper du 28 février 2012 sur ce thème.

[10] Il existe de multiples orthographes de chacun des noms évoqués ici selon les sources, les traductions et les langues de transposition. Tiye s’appellent également Tiyi, Tiya, etc. A chacun de faire les correspondances utiles.

[11] Lesquels sont issus de migrations pré-sumériennes distinctes et reproduisent les mêmes oppositions. Ceci laisse penser que ces voies sont elles-mêmes antérieurs à la formation de la Mésopotamie historique. Cf. L’histoire des premières migrations dans la Revue des Cahiers de la Sécurité n°17. Même auteur.

[12] Il est parfois écrit qu’il aurait été vice-roi. Pourquoi pas si un premier ministre peut être considéré comme le vice- président…


Joseph-Yuya, jeune, avait pourtant déjà été nommé par Thoutmosis IV[1] Maître des chevaux du roi et Député des chars royaux. En accord avec la tradition égyptienne, une fois épousée une femme héritière par la lignée matrilinéaire, la seule certaine, le roi pouvait épouser autant de femmes qu’il voulait, mais seuls les enfants de la Reine héritière pouvait lui succéder, fussent-ils ceux d’un  autre. Quand la lignée s’interrompait, la dynastie changeait de nom et de légitimité.
Aménophis III va donc tenter d’infléchir cette règle en donnant un lustre tout particulier à son mariage avec Tiye. Pour l’honorer, il fit par exemple réaliser un grand scarabée aux armes de Tiye dont il envoya de multiples copies à tous les rois et princes connus de la planète d’alors. Il fit également construire pour Tiye un palais d’été à Zarw (Zaru), près de l’actuelle ville de Kantara, au nord du Sinaï, dont il fit la capitale du Goshen, le lieu cité par la Bible[2] comme celui où habitaient la majorité des descendants d’hébreux, que certains appellent donc israélites, vivant en Egypte,  comme pourraient vivre en France des Alsaciens ou des Béarnais, sans autre différence qu’une lointaine origine différente. Il en va pourtant différemment dans l’esprit des aristocraties constituées[3].

Voilà pourquoi la mère, Epouse royale, s’était rendue à Zarw pour accoucher. Elle craignait la colère du clergé thébain. Bien lui en prit, car son fils ainé que son père Aménophis III avait appelé Thoutmosis, du nom de son propre père alors que ce fils n’était pas un héritier légitime, mourut peu de temps après son deuxième accouchement.

Thoutmosis, ce premier fils, avait été élevé et éduqué à la résidence royale de Memphis avant de disparaître, sans doute kidnappé puis assassiné par les prêtres d’Amon.

Ce pourquoi, sa mère et son père appelèrent cet enfant, lequel n’avait pas encore reçu son nom définitif et  n’était déjà plus par précaution dans l’enceinte du Palais Royal, des  noms de ses pères et grand père Aménophis et Mosis ou Moïse. Tel est le premier nom qu’il n’ait jamais reçu : Moïse Aménophis.
La clef de l’identité de Moïse, celui de la Bible, se trouve donc dans son nom dont les textes égyptiens ne font aucun mystère même si par un procédé de superposition sémantique, il est devenu Moshé[4] en hébreu. Le mot égyptien « mose », « mosis » étant en fait la récriture grecque qui montre que les grecs antiques n’ignoraient rien de cet épisode, signifie progéniture ou héritier comme dans « Tutmose » qui signifie né de Thot, ou « Amenmose » : né d’Amon.
Les grecs ont rétabli la véritable origine sémantique avec « is » qui signifie fils ou X, comme dans Is-is, et mo qui se rapporte aux eaux. On prétend que le nom hébreu Moshé signifie « celui qui fait sortir les eaux » et donc en quelque sorte « sauvé des eaux » à la naissance et donc qui les fait littéralement sortir en frappant la roche avec le bâton : cette construction sémantique allégorique est géniale[5]. Si « mosis » signifie « étymologiquement » sauvé des eaux, c’est tout simplement l’origine sémantique du mot égyptien et de ses glyphes et il n’est sauvé que des eaux de sa mère et allégoriquement des eaux primordiales de la création.

Dans cette appellation, la volonté d’une mère, et sans doute d’un père, d’instituer leur progéniture comme les héritiers contre la tradition instituée est évidente. Elle heurte l’aristocratie et le clergé amonite d’autant plus durement que les tribus du Goshen sont considérés comme les alliés des Hyksos contre lesquels s’est fondée la dynastie actuelle.

La reine Tiye est donc venue accoucher en terre hospitalière mais son enfant, contrairement à ce que suggère la Bible, est bien né dans l’enceinte du Palais Royal. Dès la naissance, les sages-femmes s’arrangèrent pour que l’enfant soit allaité par la belle-sœur de Tiye, Tey de la maison de Lévi.  En revanche, dès la disparation de son fils aîné, elle le confia au Nil mais en toute sécurité pour qu’une famille proche, donc sans doute également descendante lointaine des hébreux, la récupère juste de l’autre côté de l’enceinte du Palais.

De là, cette histoire de panier en osier et la construction sémantique géniale des auteurs de l’Ancien Testament. Il est bien clair qu’une princesse égyptienne n’avait pas de connaissance en matière d’étymologie d’une langue pré hébraïque que personne ne parlait plus après 400 ans de présence dans le delta du Nil.
Chacun connaît désormais le récit originel qui a inspiré cette superposition sémantique d’un garçon trouvé dans un panier au milieu des roseaux. Le récit mésopotamien originel de la création, l’Enûma Elish contient le prototype de l’arche de jonc dans la légende de Sharru-kin. Ce dernier devint Sargon, roi d’Akkad en 2371 av JC. Un des textes dit : « Ma mère m’a conçu : en secret elle m’a porté et placé dans un panier de jonc qu’elle a scellé avec de la poix. Elle m’a déposé sur le lit d’une rivière qui ne m’a pas englouti. La rivière m’a porté jusqu’à Akki, le puiseur d’eau. »


[1] Père d’Aménophis III et donc grand-père de cet enfant.

[2] Là encore éventuellement sous d’autres orthographes.

[3] Comme ce fut le cas par exemple en Gaule puis France avec les hérésies de l’arianisme, cathares et dans une certaine mesure huguenote.

[4] Ou même Moshiü, ce qui correspond encore mieux au sens voulu.

[5] Cela constitue un des procédés courants de construction de la Bible mais aussi des textes encore plus anciens comme ceux de la Création à Sumer. Il ne s’agit pas seulement d’une technique d’appropriation de la tradition, certains diraient de captation. Il s’agit d’une technique de superposition qui est une « initiation par le Verbe » à des vérités plus anciennes. C’est la capacité d’une langue à « attraper » les messages venus de la tradition primordiale qui en fait une langue sacrée. Toutes les langues ont cette propriété. Certaines ont été construites pour cela comme les hiéroglyphes ou l’hébreu, langues qui, à l’origine, ne sont pas parlées. D’autres enfin, dérivées de celles-ci mais vernaculaires, ont dû être « rectifiées » ou « académisées » sur la base de techniques secrètes transmises depuis les hautes vallées perses. Tel est le cas de l’arabe, du sanscrit et du français, ce que peu de gens savent. Le cas du grec est particulier. Son alphabet court (26) et long (114) est l’image de la source et antérieur aux hiéroglyphes. Ce n’est pas le sujet. Quant au grec, il est une langue vernaculaire bâtie sur la source. Il a été tardivement rectifié dans l’hébreu sacerdotal qui dérive des hiéroglyphes et de leur version démotique. D’où la puissance du Tanak même si elle hérite largement de ces constructions sémantiques sacrées.


Les Grecs établirent la déesse noire Kem comme Is-Is ou X-X. 
Autant dire qu’ils avaient eu accès à d’autres sources pour rectifier ainsi les noms égyptiens, en les recodant d’une manière qu’on retrouvera dans le Tanak mais qu’ainsi éclairent les glyphes égyptiens.
 Ci-dessus le hiéroglyphe de X dont on retrouve les éléments dans un très vieux dessin sumérien illustrant Enuma Elish représenté au-dessus… 
Le « Puiseur d’eau » (image allégorique qui en fait « code » le nom de Moïse ) et la déesse mère procèdent à l’appariement des gènes sur une table qu’il faut bien appeler « médicale ». Au-dessus, sont figurées les trompes de Faloppe, puis un symbole ADN puis enfin l’Alou Hal-Hou, c’est-à-dire le médiateur entre le ciel et la terre. Le mélange des gènes ne se fait pas « au hasard ». 
 Les Grecs établirent la déesse noire Kem comme Is-Is ou X-X. Autant dire qu’ils avaient eu accès à d’autres sources pour rectifier ainsi les noms égyptiens, en les recodant d’une manière qu’on retrouvera dans le Tanak mais qu’ainsi éclairent les glyphes égyptiens. Ci-dessus le hiéroglyphe de X dont on retrouve les éléments dans un très vieux dessin sumérien illustrant Enuma Elish représenté au-dessus… Le « Puiseur d’eau » (image allégorique qui en fait « code » le nom de Moïse ) et la déesse mère procèdent à l’appariement des gènes sur une table qu’il faut bien appeler « médicale ». Au-dessus, sont figurées les trompes de Faloppe, puis un symbole ADN puis enfin l’Alou Hal-Hou, c’est-à-dire le médiateur entre le ciel et la terre. Le mélange des gènes ne se fait pas « au hasard ».

Source: https://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/mo%C3%AFse-am%C3%A9nophis-%C5%93dipe-symbolique-non-akhenaton-n%C3%A9tait-un-pharaon-h%C3%A9r%C3%A9tique-parti/438248632908481

https://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/mo%C3%AFse-am%C3%A9nophis-%C5%93dipe-symbolique-non-akhenaton-n%C3%A9tait-un-pharaon-h%C3%A9r%C3%A9tique-parti/438263832906961

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Dossier 1/4 - Dr. Judy Wood "Where Did the Towers Go ?" - WTC 11/09 - un ouvrage scientifique - une autre vérité

Le canon de Pachelbel, le son qui soigne