Moïse serait Akhénaton le père de Toutankhamon - Acte 2 & 3

Photo: Néfertiti, dont le cartouche signifie Belle est la beauté d'Aton, la belle est venue et donc Aton y figure, ce qui renforce l’hypothèse qu’elle est destinée à Akhenaton… Elle est très belle, même si elle a été reliftée en Allemagne ! (Musée de Berlin)  Après la fuite d’Akhenaton, elle aurait survécue. L’hypothèse la moins contestée est qu’elle serait devenue homme et Smenkhkarê, roi de Thèbes, grand prêtre des derniers secrets… Si tel est le cas, il est vraisemblable qu’elle a été tuée par les trois Jubelim… Dans ce cas, on possède sa momie mais le corps ayant pourri avant d’être embaumé, l’ADN est inexploitable…

Acte II Textes de Patrice Hernu :

Moïse Aménophis fut ensuite éduqué à Héliopolis par les prêtres de Ra selon les textes égyptiens dans les mêmes lieux et dates que ceux attribués par Manéthon au 1er  siècle av JC.  à propos du Moïse correspondant à celui de la Bible. Tout ceci sous la surveillance d’Anen, prêtre de Râ, qui était le frère ainé de la reine Tiye. Il partit vivre néanmoins à Thèbes pendant son adolescence,  à l’âge de 16 ans...



Comme Sitamun n’avait jamais donné de fils à Aménophis III, sa mère Tiye prit une certaine importance malgré les humiliations répétées de la part du clergé thébain. En revanche, Sitamun avait eu une fille, la belle Néfertiti dont Moïse Aménophis tomba vite amoureux, sa mère faisant tout pour encourager cette relation qui permettait de transférer la légitimité à son fils. Pour Sophocle, Moïse-Aménophis épousa sa mère par procuration.

Un point : on dit parfois que Néfertiti serait de mère inconnue adoptée elle-même par Sitamun pour donner à Aménophis III une héritière matrilinéaire de complaisance en quelque sorte. Ce pourquoi elle aurait été élevée par la première mère nourricière de Moïse Aménophis, Tey, qui est surtout la femme d’Aye, le fils de Yuya, donc Joseph et Tuya, Aye qui va jouer un rôle déterminant, Tuya dont la Bible parle également. En fait, tout porte à croire que Néfertiti est réellement la fille de Sitamun. C’est même parce que le clergé le sait bien, malgré la tentation de le nier pour faire s’effondrer toute la stratégie de Tiye pour son fils si œdipien, que la tragédie va se nouer.

En effet, quand le vieux Aménophis III, le père de Moïse Aménophis, tombe malade, on se résout à pousser en avant le jeune fils dès lors qu’il épouse Néfertiti, sa demi-sœur et sœur de lait, afin de donner au Roi un corégent dans une période donc difficile. Si bien que lorsqu’Aménophis III, Amenhotep en égyptien, mourut, il lui succéda sous le nom d’Aménophis IV, avec sa femme Néfertiti qui incarnait la légitimité et fut parfois mise au-devant de la scène plus que le roi lui-même. Elle avait un quasi statut de corégent.

En fait, le climat d’hostilité qui avait entouré Moïse Aménophis à sa naissance refit surface dès sa nomination  comme corégent. Les prêtres d’Amon se manifestèrent ouvertement. Moïse Aménophis répondit en construisant des temples à Aton, érigé en nouveau dieu, sorte de syncrétisme de Râ et d’autres réminiscences. Trois temples furent édifiés : l’un à l’extrémité du complexe de Karnak, l’autre à Louxor et le troisième à Memphis. En fait, Moïse Aménophis n’avait tout simplement pas invité les prêtres d’Amon aux fêtes au cours de la première partie de sa régence.

La quatrième année, il célébra son jubilée et bannit pour l’occasion tous les dieux sauf le sien, Aton. Et 12 mois plus tard, il provoque une nouvelle rupture avec la tradition en changeant son nom Aménophis, qui contient Amon, en Akhenaton.

Il faut bien comprendre qu’il n’invente pas réellement le monothéisme par cet acte.

La spiritualité égyptienne, transmise par les familles royales originaire de la Mésopotamie, est à l’origine ni panthéiste ni monothéiste. Les dieux sont des êtres de lumière, les AL ou des extraterrestres comme les Annunakis, qui apportent la connaissance dans leur propre intérêt. Et les hommes leur volent en quelque sorte leur savoir. Puis se mélangent génétiquement à eux ou les tuent comme Gilgamesh tue sa maîtresse géante si laide à ses yeux ou comme David tue Goliath, le dernier des dieux Neandertal. La création, c’est autre chose. C’est de la physique pure, celle que représente le nu-un originel qui ressemble beaucoup à ce que nous appellerions une soupe primordiale de qbits avant la décohérence. Ou tout simplement spirituellement la « terre-mère ».

Les sumériens qui arrivent en Egypte ont un grand dessein qu’ils vont tenter de réaliser à tâtons par le truchement des pyramides notamment. Et puis, les totems territoriaux deviennent des dieux au sens moderne du terme, la connaissance transmise se perd au profit de rituels idolâtres, des clergés se constituent et l’Etat, à l’instar de chaque cité qui a son dieu, décide d’un dieu d’Etat. Les dieux féminins disparaissent au profit des dieux masculins. Seule l’Egypte conserve une mixité divine. Mais sous les amonites, il y a un dieu d’Etat : c’est Amon.

Même si, de manière lointaine, Amon signifie « Il est, ainsi il est » comme dans la prière chrétienne qui le reprend en terminant par Amen dont le sens a donc été détourné.

Il faut comprendre la réaction de celui que nous allons maintenant appeler Akhenaton comme identique à celle de Robespierre qui veut supprimer le dieu chrétien pour le remplacer par le culte de l’Être suprême, défigurant ainsi d’ailleurs l’idéal maçonnique en voulant définitivement asservir la spiritualité, la légitimité, à la raison d’Etat, à la puissance.

Sauf qu’il n’y a de légitimité que dans la transmission et le partage de la tradition.

Devant les tensions prérévolutionnaires qui naissent de cette prétention, Tiye établit un compromis avec les prêtres et persuade son fils de quitter Thèbes. Il va établir sa nouvelle capitale en un lieu situé à 350 km au Nord de Thèbes, qu’on appela bien plus tard, Tell El Amarna.


Acte III


Pour sa nouvelle ville, Akhenaton avait choisi un territoire qui n’était attribué à aucun totem, emblème du sol, que nous appelons peut-être un peu légèrement  dieu ou déesse. La construction avait commencé en l’an 4 de sa corégence avec son père ; elle se termina en l’an 8. Mais, en raison des conflits et des risques sur sa propre vie, il se déplace avec toute sa famille en l’an 6.

Des falaises bordent le désert et s’effacent le long du Nil pour dessiner un grand cercle  de 12 km de long sur 5 km de large. Les rues principales sont parallèles au Nil. Une voie plus importante, la Voie Royale, mène vers les demeures les plus éminentes, celle du Roi et de sa famille, au temple dédié à Aton, un peu plus au sud. Le Grand Temple d’Aton se trouve à 400 mètres de là, sur l’axe est-ouest qui traverse la ville au nord de la maison du Roi. Les rouleaux du Temple, retrouvés avec les rouleaux de cuivre de Qmram, à ne pas confondre avec les rouleaux de la mer Morte, écrits dans une écriture proche de celle qui était utilisée au 13ème siècle av. JC., donne les dimensions du mur le plus long du temple dit de Salomon dans le Tanak : 1600 cubits, mesure de l’époque, soit 800 m, soit exactement la dimension du mur du Grand Temple d’Aton ou d’Aten en grec, en pré hébraïque et en Sumérien. Pour mémoire, le mont du Temple de Jérusalem ne mesure que 550m sur 185m.

Tout y est donc au mieux pour accueillir Akhet-aton, littéralement l’horizon, oui comme Horus, d’Aton ou d’Aten comme indiqué dans les rouleaux que j’évoquais plus haut.

Il ne s’agit pas de la totale rupture –insistons- dont parlent les ouvrages. Ceux-ci ne parviennent pas à expliquer qu’Akhenaton n’a pas inventé le dieu Aton. Certes, il se distingue bien de Râ, le dieu-soleil égyptien qui est au centre de tout. Aton est représenté par un disque solaire dont les rayons partent exclusivement vers le bas[1]. Il superpose l’incarnation, telle qu’elle est exposée dans le prélude de l’Evangile à la création du système solaire. C’est en partie un retour à la spiritualité d’origine sumérienne. C’est la première figuration du Theos architecte dont on retrouve les rayons dans la maçonnerie. C’est pourquoi, bien avant la naissance d’Akhenaton, le nom d’Aton apparaît. Et notamment dans les temples d’obédience hébraïque, dont je rappelle qu’ils ne sont qu’une des sensibilités de misraïm. Le combat contre le clergé idolâtre avait déjà commencé sous Aménophis III, comme je l’ai indiqué. C’est pourquoi Akhenaton a pu imposer ses vues à ses proches. Le bateau utilisé par son père sur le lac de Zarw (Zaru) s’appelait déjà « Tehen Aten », c’est-à-dire les Rayons d’Aton, donc voguant au-dessus du symbole de la mer (mère) primordiale, le nu-un. Relisez le premier jour de la création de la Bible Il n’est pas possible de tout expliciter. Il y avait déjà un temple d’Aton à Zaru en plein pays de Goshen. Quand Akhenaton aura disparu de la scène principale, son fils et l’épouse de celui-ci seront représentés coiffés du disque d’Aton sur le panneau en or massif encastré au dos du trône, comme la reconstitution exposée à la Porte de Versailles le montre.

Aton est également l’équivalent hébreu d’Adon, un titre phénicien venu également de Sumer et signifiant « Seigneur ». J’ai dit Aten et j’ai évoqué Sophocle. J’aurais pu évoquer Adonis. Juste ces bribes lâchées pour indiquer en filigrane l’importance de la Grèce archaïque dans la recomposition de la tradition primordiale. Mais, 2000 ans plus tôt, Adonaï signifie « Mon seigneur ». Et c’est pourquoi les hébreux ont superposé la vieille sémantique sumérienne sur les allégories égyptiennes, non pas seulement lors de la composition du Tanak, mais dès le règne des Amonites pour prolonger leur Alliance avec les Kyksos que ceux-là avaient chassés. L’amour d’Aménophis III pour cette femme Tiye va changer le cours de l’histoire, cette femme qui n’est pas seulement la mère de Moïse-Aménophis-Akhenaton mais aussi la mère virtuelle d’Œdipe fait Roi.

Cette relation œdipienne, au sens mythique, profond, change l’histoire. Elle avait conduit Freud dans les années 1930 à associer Moïse à Akhenaton sans aller jusqu’au bout de sa découverte pour les mêmes raisons que celles qui avaient conduit Champollion à détruire ses papiers sur la relation entre les hiéroglyphes et l’hébreu sacerdotal. La seule chose qu’Akhenaton fit en réalité de spécifique à cet  acte de la tragédie, fut d’instaurer Aton comme seul dieu de l’Egypte et de régler ses comptes tant avec le clergé d’où son père tirait sa légitimité qu’avec lui en montrant à sa mère qu’il l’aimait plus encore en allant plus loin encore, jusqu’à la rupture spirituelle. Et c’est pourquoi ce fut le premier exemple au monde d’intolérance religieuse à un niveau étatique. Par un strict monothéisme imposé au peuple, il se venge de toutes les fausses servitudes tout en poussant à son paroxysme les dérives cléricales qu’il entendait dénoncer par ailleurs[2].
Il fit fermer tous les temples des dieux égyptiens qui n’étaient que des emblèmes, des hypostases territoriales au profit d’un dieu du sang, de l’élu, qui n’était né ni de chair ni de sang… Ainsi il se rendit très impopulaire, non seulement auprès du clergé mais également auprès des militaires, car les loges, de tout temps, ont toujours tenu les armées. Thomas Mann disait qu’il n’y a que les niais et les sots qui croient que les loges n’ont pas été instituées de tout temps pour la défense de la Patrie.

Akhenaton organisa sa maison de façon à la fois extraordinairement disciplinée et simple. Il afficha sa famille dans une simplicité calculée. Il eut six filles de son épouse Néfertiti. L’analyse ADN a montré depuis peu que les garçons n’étaient pas d’elle mais bien de lui.

Après le décès de son père, en l’an 12 de son règne, Akhenaton organise une immense réception pour célébrer son accession au trône comme unique régent, même si son épouse, prend un rang public dès lors égal au sien. Les délégations sont universelles, les présents luxueux.

La procession royale est symboliquement gardée par une unité militaire  Shasu, une tribu de bédouins du Sinaï qu’on retrouvera aux côtés du Moïse de la Bible.

C’est à cette occasion qu’Akhenaton enterre son père en donnant l’ordre d’abolir le culte d’Amon, c’est-à-dire la légitimité amonite des Aménophis, de fermer tous les temples, de confisquer leurs biens de dépouiller les prêtres ne laissant subsister que les temples et les prêtres qui prêtaient allégeance au nouvel Être suprême.

C’est Philippe Egalité, premier prince du sang, grand maître du Grand Orient, votant la mort de son « frère »[3], initié dans la même loge que lui à Versailles…
Persécutions, confiscations, envois d’ouvriers qui effacent les noms, bannissement du clergé en des lieux d’exil, au-delà du pays de Canaan, y compris en pays sumérien par dérision, tout ceci supervisé par l’armée. Des escadrons de soldats venaient vérifier l’exécution du décret royal. Outre les bédouins, une sorte de police militaire encadrant l’armée dans ses œuvres, des mercenaires étrangers, étaient disséminés dans les troupes régulières.

La loyauté de l’armée régulière était elle-même supervisée par son nouveau commandant, Aye, frère de la mère du Roi. Toujours elle. Son propre grand-père Yuya, le Joseph de la Bible – nous y voilà – dirige les unités de char.

La dureté de la répression finit par provoquer des réactions dans l’armée elle-même malgré sa fidélité à un régime qu’elle sert et qui la sert. Des défections massives sont annoncées. Certains craignent une guerre civile. Les officiers et les soldats sont attachés à leurs emblèmes bénis par les temples, lesquels sont saccagés. Un conflit ne tarde pas à éclater entre le Roi et son armée. Akhenaton s’enferme dans une spirale mentale qui le conduit à refuser tout compromis.
Horemheb, Pa-Ramsès et Seti passent un pacte. Ils préparent un coup d’Etat. Ils règneront tous tour à tour et rétabliront les droits de l’Eglise égyptienne traditionnelle. Ils ont pris angle avec Aye, frère de la mère du Roi, plus conciliant et qui avait déjà tempéré les ardeurs de Tiye et d’Aménophis III. Ils ordonnent à leurs troupes à leurs troupes de faire route, les uns depuis le nord, les autres depuis le sud, en direction d’Akhet-Aton, l’actuelle Tell El Amarna.
Aye qui dirige les troupes loyalistes comprend qu’il n’y a pas d’espoir, que les chars seront pulvérisés, que la ville n’a pas de ressources propres pour résister à un siège. Il intercède auprès d’Akhenaton pour permettre la survie de son fils, de sa femme Néfertiti et de sa mère, la reine douairière.

En effet, à l’exception du fils d’Akhenaton, Toutankhaton, tous ces personnages sont des héritiers amonites réguliers, directs ou par alliance. Un coup d’Etat pour restaurer l’Etat amonite légitime sans changer de dynastie paraît une justification acceptable. Il suffit de nommer des corégents comme le veut la tradition. Toutankhaton est tout jeune. Il ne peut régner : cela laisse le temps et ménage tous les intérêts sauf évidemment ceux d’Akhenaton. Personne ne sait en fait que Toutankhaton n’est pas le fils de Néfertiti sauf évidemment Néfertiti elle-même et sa vraie mère, Kiya[4], dont la Bible avait signalé l’ascendance incestueuse. Les analyses ADN récentes de la 18ème dynastie sont venues confirmer ces faits et, si besoin était encore,  confirment comme la pièce manquant d’un puzzle qui se forme progressivement ; que Moïse et Moïse ne sont qu’un seul et même personnage. Vous l’avez déjà compris.

Mais Akhenaton qui quitte sa ville avec son grand prêtre, Pa-Nehesy, et quelques fidèles, n’est plus Moïse, l’héritier légitime. Il est tout sauf cela. Il ne sait pas encore qu’il le redeviendra et qu’un jour, une fois revenu devant ses juges, les prêtres réunis à nouveau dans son village natal, Zaru, puis ceux de la Montagne sur laquelle règne le Seigneur et Maître de la Montagne et Horus, un moment pétrifié dans la pierre de la table et la roche du Mont Horeb. Les voilà partis en exil dans la région de Sarabit El-Khadem, au sud du Sinaï.


[1] Et se terminent chacun par une petite main…

[2] En fait, il entend vider ou laver la mémoire générationnelle du divorce entre les deux lignées fondatrices de la tradition. En achevant l’œuvre que son père a entrepris par amour, il achève son père pour son œuvre et ouvrir un nouveau cycle en terminant notamment le passage des dieux féminins aux dieux masculins. Aussi bien, Akhenaton et Moïse sont à la fois un et deux personnages, un d’hier et l’autre de demain et la charnière. Il est l’homme de trois cultures, ce pourquoi certains alchimistes y verront une incarnation de l’Hermès trismégiste…

[3] Et reniant la maçonnerie 15 jours après avoir obtenu la mort de son « frère ». Il fut dégradé par le Grand Orient ce qui ne semble pas empêcher certaines loges de célébrer la mémoire de celui qu’il faut bien appeler « traître » même s’il est prisonnier de son destin. Les Montagnards le firent exécuter le jour de sa condamnation sans preuve, le 6 novembre 1793.

[4] En fait Akhenaton va se faire représenter en femme et enceinte au niveau des cuisses. Il prépare la naissance « divine » de son fils mais il faut peut-être y voir une volonté de rompre avec les hérédités matrilinéaires. Ce point n’est pas qu’allégorique puisqu’Akhenaton est réellement représenté travesti ou dans cette ambiguïté où l’herméneutique côtoie l’hermaphrodisme divin dont certains auteurs hermétiques du moyen-âge n’avaient pas manqué de souligner la parenté avec Hermès alors qu’ils ne disposaient pas des représentations d’Akhenaton…

Sources :https://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/mo%C3%AFse-am%C3%A9nophis-%C5%93dipe-symbolique-non-akhenaton-n%C3%A9tait-un-pharaon-h%C3%A9r%C3%A9tique-parti/438263832906961

https://www.facebook.com/notes/patrice-hernu/mo%C3%AFse-am%C3%A9nophis-%C5%93dipe-symbolique-non-akhenaton-n%C3%A9tait-un-pharaon-h%C3%A9r%C3%A9tique-parti/438267139573297

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