Sang pour sang toxique

Dans ce livre, l’un de nos plus éminents toxicologues révèle une réalité choquante et pourtant passée sous silence : nous sommes littéralement imbibés de polluants et de toxiques.

Des dizaines de contaminants circulent dans notre sang. Année après année, ils s’accumulent dans notre corps et les mamans les transmettent même aux foetus !

Les responsables? Souvent d’anodins objets du quotidien : plastiques et résines alimentaires, peintures glycéro, détergents respirés à l’école, parfums et cosmétiques, revêtements d’ustensiles culinaires, meubles traités aux retardateurs de flamme, insecticides ménagers, aspartame, mais aussi polluants industriels comme les PCB et les dioxines.

On nous dit que la fréquence des cancers, du diabète, de l’obésité, des maladies neurodégénératives, des problèmes de fertilité explose parce qu’on mange mal, on fume, on ne fait pas assez de sport. Jamais un mot sur la contamination silencieuse de l’homme par cette soupe chimique.

À travers son expérience de chercheur et d’expert, le Pr Jean-François Narbonne établit enfin la réalité des faits :
• Quels risques réels pour notre santé et celle de nos enfants ?
• Quelles mesures prendre au niveau politique ?
• Que peut-on faire à l’échelle individuelle ?

Au-delà des aspects scientifiques, ce livre aide à mieux cerner les véritables enjeux économiques, politiques et médiatiques des débats sur l’environnement. Pourquoi, par exemple, on agite la menace des incinérateurs – aujourd’hui illusoire – alors qu’on occulte celle, réelle, des plastifiants….
 Extrait :



Introduction
:

« Alors, toujours en train de sauver la planète? ». C’est ainsi que je suis interpellé dans le hall d’un bâtiment officiel parisien en février 2007. En me retournant, je vois une ancienne connaissance que je n’avais pas revue depuis une trentaine d’années. Elle avait suivi de loin mes interventions médiatiques et connaissait la passion qui m’animait quand j’avais trente ans, à mes débuts dans la recherche en toxicologie environnementale alors que tout était à construire.

Cette interpellation me faisait donc remonter dans le temps à un moment charnière de ma vie. Je venais d’avoir 60 ans et donc d’atteindre l’âge de la retraite légale, ce qui me faisait envisager – pour la première fois sérieusement – la fin de mes activités de recherche.

De plus, je venais de passer un séjour à l’hôpital pour essayer de soigner un virus inconnu que s’était invité dans mon corps au cours d’une de mes récentes missions aux limites de la Mauritanie, en Égypte ou en Tunisie. C’était pour moi une prise de contact avec ce qui devient une sorte de résidence probable à partir d’un certain âge.
Enfin, mon fils venait d’être recruté à l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments). Il allait quitter la maison familiale pour une migration vers la capitale où il allait pouvoir mettre à profit ses qualités de toxicologue.

Cette interpellation soudaine a servi de catalyseur à des interrogations sous-jacentes que je n’avais jamais pris le temps de formuler clairement, entraîné dans le tourbillon des tâches multiples d’enseignement, de recherche, de conférences, de congrès, de missions, d’expertises, de consultances, sans compter les activités de VTT, de musique, de plongée ou encore ma passion pour l’histoire.

En fait, de 1968, moment où je m’étais lancé dans l’action contre la pollution de notre planète, jusqu’à cette agitation politico-médiatique du Grenelle transformant l’écologie en show-business, je n’avais pas eu l’occasion de me retourner pour faire un bilan.

Déjà en 2001, j’avais écrit, à la demande et avec la participation de Noël Mamère, un livre sur les
crises sanitaires des années 1990 et le décalage souvent abyssal entre les faits et leur exploitation par des lobbies économiques, les milieux politiques, associatifs et médiatiques, bref entre la réalité et la perception
qu’en a le citoyen consommateur.

Maintenant il s’agissait plutôt de faire un bilan, un peu dans l’esprit de mes instructeurs qui, lors de mon passage d’initiateur de ski ou de moniteur de plongée, me disaient « Pose-toi toujours la question : à quel niveau tu prends ton élève et où tu veux l’amener ».

Transposé à la santé de notre planète, la question devenait : où en étions-nous dans les années 1960 ? Où sommes-nous arrivés 40 ans plus tard ? Que doit-on faire pour préparer l’avenir ?
Et, question sous-jacente à toutes les autres : puisque j’ai voulu être un acteur de l’histoire et que les circonstances m’ont placé comme témoin privilégié d’un certain nombre d’événements importants, quelles ont été les conséquences de mes modestes contributions ?

En fait, il s’agissait de repasser le film de ces années décisives, années que j’avais vécues à 100 %. Tiens, quel beau titre pour un livre !


Jean-François Narbonne est professeur de toxicologie à l’université de Bordeaux 1. Il est également expert à l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), à l’Agence française de sécurité de l’environnement et du travail (Afsset) ainsi que membre de plusieurs groupes de travail de l’UE et de l’ONU.
Il a écrit "Toxiques affaires" avec le député-maire de Bègles, Noël Mamère en 2001

 Broché : 256 pages
Editeur : Thierry souccar Editions
Langue : Français
Format : 14 x 21 cm
ISBN : 978-2-916878-25-6

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