Robert Vachy – L’Amovir : La molécule miracle, tueuse de virus




 Le vendredi 26 septembre 2014, Capital.fr a publié une enquête à propos de Robert Vachy. Cet homme, retraité de l’industrie pharmaceutique est en combat continu avec les grands laboratoires qui refusent son remède miracle contre le virus du SIDA. 

L’Amovir, la molécule miracle, tueuse de virus enveloppé



C’est dans les années 80, en se confectionnant une crème solaire pour éviter les coups de soleil durant ses randonnées que Robert Vachy s’est surpris à fabriquer par la même occasion un remède miracle contre l’herpès. Formé à l’ingénierie chimique, il décide alors de fonder son propre laboratoire, il identifie la molécule agissante et s’empresse d’observer ses facultés étonnantes. Toutes ses économies ainsi que son appartement à Montmartre y sont passés.
La crème qu’il avait confectionné contenait de l’Amovir, une molécule capable de percer la membrane protectrice des « virus enveloppés ». Cette membrane est le principal obstacle à la guérison des virus les plus destructeurs : VIH, herpès et grippe entre autres.
Contrairement aux traitements actuels du sida qui bloquent les effets du virus mais ne le détruisent pas, l’Amovir serait donc capable d’exterminer le virus dont lequel le monde médical se soucierait tant. Néanmoins et malgré l’appui de grands noms de la sphère scientifique, le remède de Robert Vachy n’a jamais pu être breveté.

 Le refus des labos : l’Amovir, une molécule nocive ?

En 1995, Robert Vachy rencontre Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de Médecine pour sa découverte du VIH, et teste en sa compagnie les effets destructeurs de l’Amovir. Elle affirme alors qu’à des concentrations inférieures à 1%, l’Amovir a en effet détruit 99,99% des virus contenus dans la culture. 
En 1998, le laboratoire Pierre Fabre refuse de travailler sur l’Amovir car «Cet antivirus contient un conservateur extrêmement toxique». Ils mettaient en cause un conservateur qui pourrait être dangereux pour le patient.
En 2010, c’est le laboratoire Sanofi qui refuse, suivi d’Urgo en 2013. Ceux-ci ne s’étendent pas sur les raisons de leur refus, ce remède-ci ne les intéressent tout simplement pas.

Une histoire de business

Robert Vachy affirme que le conservateur mis en cause par Pierre Fabre serait, d’une part, très largement utilisé dans les produits alimentaires que nous consommons, et d’une autre, qu’il n’est nocif qu’à partir d’une dose « 250.000 fois supérieures » à celle nécessaire pour son remède.
Selon lui, la raison du refus serait toute autre : la préservation des sommes générées par les traitements contre le SIDA. Les trithérapies utilisées pour bloquer les effets du SIDA rapporteraient 70.000 euros par an et par patient selon Capital.fr. Ces traitements hors de prix sont bien entendu assurés par la Sécu. Sans compter les dons générés par la multitude d’associations de lutte contre le SIDA. L’Amovir, n’agissant qu’en une prise ne coûterait que quelques euros.
Aujourd’hui, il a été rejoint par Patrick Curmi, vice-directeur de l’Unité 289 de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale. Ensemble, ils se rendront bientôt en Afrique afin d’obtenir une autorisation pour y tester l’Amovir contre le virus Ebola et le prescrire aux personnes infectées en cas de réussite.


Son remède contre le sida, les labos n'en veulent pas

Doux dingue ou vrai inventeur ? Ce retraité de l'industrie pharmaceutique est convaincu d'avoir fait une découverte thérapeutique. Mais qui, selon lui, casserait le business des grands labos.
Tout a commencé dans les années 1980. Mordu d'alpinisme, Robert Vachy s'était bricolé une crème solaire dans sa cuisine. A l'époque patron de la R & D chez Sandoz, il s'est aperçu que son onguent ne protégeait pas que des UV : il était aussi efficace contre l'herpès labial. Le montagnard n'était pas au bout de ses surprises. Après avoir fondé son propre laboratoire, il a ensuite identifié la molécule agissante et observé ses talents de tueur de virus, de la grippe jusqu'au sida. Une découverte miracle ? Plutôt le début du cauchemar. Car, depuis, cet ingénieur chimiste cherche en vain les financements pour développer un médicament, le tester et obtenir une AMM, une autorisation de mise sur le marché. Il a dilapidé ses économies, vendu son appartement de Montmartre. Il a demandé des fonds pour son petit labo. Frappé à la porte des géants de la pharmacie pour qu'ils prennent le relais. Tous ont décliné. Aujourd'hui encore, à 81 ans, il ne baisse pas les bras.
Revenons à sa molécule miracle, l'Amovir. Elle aurait pour effet d'attaquer la membrane de ce que l'on appelle les «virus enveloppés», avant qu'ils ne contaminent les cellules humaines. Il s'agit d'un virocide, très différent par exemple des trithérapies contre le sida, qui bloquent le développement des agents pathogènes, mais sans les détruire. L'histoire peut sembler un peu trop belle pour être vraie. D'autant que le sieur Vachy est un inconnu dans le monde des publications scientifiques. Pourtant, dès 1995, Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel de médecine, a pu tester l'Amovir dans son labo de l'Institut Pasteur. Résultat : à de très faibles concentrations (0,5 à 1%), ce produit a détruit plus de 99,99% des virus contenus dans la culture soumise à l'expérimentation. Un seul VIH, sur un million, a survécu. «Avec son virocide, Vachy a découvert une voie nouvelle qui semble extrêmement prometteuse», confirme à Capital Jean-Claude Chermann, codécouvreur du virus du sida avec Françoise Barré-Sinoussi. Pourquoi les «big pharma» méprisent-ils alors ces travaux ? Pour une histoire de gros sous, croit pouvoir affirmer l'inventeur.
Les traitements actuels du sida rapportent 70.000 euros par an et par patient, payés par la Sécu. Sa molécule, elle, ne coûterait que quelques euros. En 1998, les Laboratoires Pierre Fabre ont en tout cas refusé de s'y intéresser. «Cet antivirus contient un conservateur extrêmement toxique», a avancé le labo pour justifier son refus. «A des doses 250.000 fois supérieures, peut-être», rétorque Robert Vachy, en rappelant qu'il s'agit du conservateur le plus utilisé par l'industrie alimentaire. Refus aussi de Sanof en 2010, le sida n'étant pas au cœur de sa stratégie, ou encore d'Urgo en 2013 pour le seul traitement de l'herpès.
Fin de l'histoire ? Robert Vachy compte sur le soutien du médecin-chercheur Patrick Curmi, directeur de l'Unité 829 de l'Inserm et vice-président de l'université d'Evry pour trouver enfin l'argent nécessaire. «15 millions suffiraient pour mettre au point quatre variantes capables de soigner le sida, l'herpès, la grippe et les hépatites», calcule le docteur Curmi. Le tandem va présenter son projet à l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales. Compte tenu de la situation en Afrique, Robert Vachy veut tester sa trouvaille sur l'Ebola (un autre virus enveloppé), et demander une autorisation temporaire d'utilisation en cas de résultats concluants. Lire aussi l'interview de Robert Vachy
Etienne  Gingembre
Voir la page Facebook qui présente les références scientifiques de la molécule découverte par Robert Vachy .
A la suite de la publication de cet article, l’Institut Pasteur tient à apporter les précisions suivantes : 
Les scientifiques de l’Institut Pasteur ont répondu dans les années 1990 à une demande d'évaluation de deux produits issus des découvertes de Monsieur Vachy. Aucune de ces molécules ne portaient alors le nom d'Amovir, et l'Institut Pasteur n'est pas en mesure de certifier que l'une des deux corresponde au produit Amovir dont il est question dans cet article. Les tests réalisés sur ces deux produits ont consisté en des mesures de leur activité virucide in vitro. Les scientifiques ont conclu que les deux molécules présentaient in vitro une activité désinfectante. La démonstration d'une activité bloquant la réplication du VIH dans des cellules cibles, et a fortiori d'une efficacité thérapeutique n'a, elle, jamais été apportée par l’Institut Pasteur, ni en laboratoire ni chez l'homme.
© Capital

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