Le TAFTA hors des consciences

« La cause profonde de la dégradation de l'environnement et du climat, c'est un mode de vie, un mode de production, un mode de consommation qui n'est plus compatible avec le développement humain.» François Hollande a fait ce constat dans son discours d'ouverture du "sommet des consciences".

La prise de conscience du danger que court l'Humanité avec le changement climatique a, semble-t-il, eu lieu, les autorités religieuses et phylosophiques se sont exprimées dans ce sens. En particulier le pape François a courageusement dénoncé les excès de notre société dans son encyclique.

Mais de la parole aux actes, il y a la politique. Notre président, en même temps qu'il va sauver la planète de l'augmentation du CO2 par la COP21, appelle toujours de ses voeux la dogmatique "CROISSANCE". Il vient de faire voter une "loi pour la croissance et l'emploi" qui va multiplier les bus polluants sur nos routes au détriment du train plus propre. Le grand écart entre le dire et le faire s'approfondît toujours plus. Ainsi le ministre de l'agriculture reconnait que des milliers d'agriculteurs vont faire faillites, mais il autorise l'exploitation de la "ferme des milles vaches", ferme industrielle, qui multipliée, condamnera les petites exploitations à disparaître, des milliers de paysans au suicide ou au chômage et détruira les paysages qui font l'intėrêt touristique de la France (sans parler de la qualité de ce que nous mangerons).



La COP 21 doit accoucher d'un accord de diminution drastique des émissions de CO2. Mais dans le même temps un accord est négocié, dans le plus grand secret, qui va multiplier les emissions de CO2 par les transports internationaux nécessaires pour faire parcourrir la moitié du tour de la terre à la majorité de notre consommation, y compris alimentaire. Le Traité de Libre-Echange Transatlantique est fait pour multiplier le commerce international entre l'UE et les USA. Les exploitations céréalières industrielles du Midle-West américain fourniront le blé à nos boulangeries et nous enverront notre roquefort sur les bonnes tables des bobos yankees. Non seuleument ces gaz à effet de serre augmenteront la température, avec les conséquences dramatiques qui sont dénoncées par les scientiques et maintenant les autorités morales, mais notre indépendance allimentaire n'existera plus. Nos estomacs seront à la merci, d'une crise des énergies fossiles ou des transports internationaux (terrorisme, piratages, guerres...), ou des spéculateurs profitant des pénuries de récoltes dûes aux secheresses ou aux phénomènes climatiques extrèmes (ouragans, tornades, moisons augmentées ou disparues, pluies diluviennes...).

Le meilleur accord pour sauvegarder un climat vivable serait donc de STOPPER LE TAFTA. Tout accord de la COP 21 qui resterait dans le vague des bonnes intentions d'une diminution des émissions de CO2, sans fixer les moyens concrets de le faire ne servira à rien. Même s'il fixait de mettre en place X% d'énergies renouvelables (solaire, éolien, marémotrice, géothermique...) cela ne compenserait pas l'augmentation du CO2 de la multiplication du commerce international dûe à la signature du TAFTA.

Les consciences doivent maintenant passer aux actes. Elles doivent prendre conscience qu'agir pour notre avenir c'est avant tout STOPPER LE TAFTA.

Source Médiapart

 

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