LES PREMIÈRES ANALYSES D’ADN DES CRÂNES ALLONGÉS DE PARACAS RÉVÉLÉES
Paracas
est une péninsule désertique située dans la Province de Pisco dans la
région de
l’Inca, sur la côte sud du Pérou (Que nous visiterons lors du Voyage
d'Avril 2016). C’est ici qu’un archéologue péruvien, Julio Tello, a fait
une découverte étonnante en 1928 : un cimetière contenant
des tombes remplies avec les restes de personnes ayant des crânes
allongés ! C'est l'une des découvertes les plus complexes et importantes
trouvées à ce jour n’importe où dans le
monde. Les "Crânes de Paracas",
Julio Tello en a trouvé plus de 300, qui sont censés remonter à environ
3 000 ans. Une analyse
de l’ADN a maintenant été réalisée sur l’un des crânes et Brien Foerster
expert sur ce sujet a publié des informations préliminaires concernant
ces crânes énigmatiques. Il est bien connu que des
cas d’allongement du crâne est le résultat de la déformation crânienne,
technique d’aplatissement de la tête, le crâne est délibérément déformé
en appliquant une force contraignante sur une longue
période de temps. Il est habituellement réalisé en liant la tête entre
deux morceaux de bois.
Cependant, alors que la déformation crânienne modifie la forme du crâne, il n’altère pas son
volume, son poids ou autres éléments qui sont caractéristiques d’un crâne humain normal.
Les crânes de Paracas sont différents
Le volume crânien est jusqu’à 25 % plus grand et plus lourd que les crânes humains
classiques, ce qui
signifie qu’ils ne pourraient pas avoir été intentionnellement déformés
par le biais de liaison/aplatissement de la tête de
60 %.
Ils contiennent également une seule plaque pariétale, plutôt que deux.
Le fait que les caractéristiques de ces crânes ne soient pas le résultat de la déformation
crânienne "artificielle" signifie que la cause de l’allongement reste un mystère toujours pas élucidé.
M.
Juan Navarro, propriétaire et directeur du musée local d’histoire de
Paracas (que nous
visiterons aussi), qui abrite une collection de 35 des crânes de
Paracas, a autorisé le prélèvement d’échantillons de 5 des crânes.
Les échantillons étaient constitués de cheveux, y compris les racines, une dent, des os du
crâne et de la peau, et ce processus a été soigneusement documenté par des photos et des vidéos.
Des échantillons de trois crânes ont été envoyés à l’analyse, bien que le généticien n’a pas
eu connaissance sur ce qu’il devait rechercher, pour ne pas créer des idées préconçues.
Les
résultats de l’analyse de l’ADN de l’un des crânes est maintenant
arrivé et Brien
Foerster, auteur de plus de dix livres et expert sur les crânes allongés
d’Amérique du Sud, vient de dévoiler les résultats préliminaires de
l’analyse.
La conclusion est sans appel
L’ADN mitochondrial présente des mutations inconnues comparé à n’importe quel homme, primate
ou animaux connus à ce jour.
Mais
quelques fragments, séquencés de cet échantillon indiquent que si ces
mutations
persistent, nous avons à faire à une nouvelle créature humanoïde, très
éloignée de l’Homo sapiens, les Néandertaliens et les Denisovans.
Les implications sont évidemment énormes. "Je ne suis pas sûr qu’il rentre même dans
l’arbre évolutionnaire connu", a écrit le généticien. Il a
ajouté que si les individus de Paracas étaient si biologiquement
différents, ils n’auraient pas pu se croiser avec les
humains.
Le résultat de cette analyse est la première phase de nombreuses phases d’analyses qui doivent
avoir lieu.
Source : www.savoirperdu.fr
Source : www.savoirperdu.fr
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