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Affichage des articles associés au libellé Equitation

Du cheval-ouvrier au cheval-partenaire : l’évolution d’un centre équestre

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Nous avons rarement ouvert nos colonnes aux centres équestres, désolés d’un certain non-respect et de la souffrance ouvrière des chevaux et poneys pris dans ce système. Mais nous avons rencontré les dirigeants d’un club différent des autres : depuis trois ans, l’établissement prend en compte la relation homme-cheval et le bien-être de l’animal dans l’enseignement. Et ça marche ! Situé en Vendée, non loin de La Roche-sur-Yon, le centre équestre de Chauché pourrait bien faire figure d’exemple… Créé en 2002 dans l’optique d’être un établissement familial, rien ne le distinguait au départ des autres lieux d’enseignement de l’équitation au grand public. © angelikaseubert - Fotolia.com   Mais un virage s’amorce en 2003, quand Caroline Lamy et Jérome Fava, tous deux gérants de la structure équestre, rencontrent Mireille Moulet. Thérapeute et spécialiste de la communication homme-cheval, elle officie depuis une quarantaine d’année au plus haut niveau, tant en ce qui

Mémoire et sens de l'orientation d'un cheval

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Je viens de lire un article dans la revue Inexploré, où une femme témoigne d'un souvenir d'enfance concernant un cheval d'attelage chez son père vigneron. Il avait pour habitude, d'expédier des fûts de vin de 225 L qu'il embarquait dans une charrette, puis avec son cheval ils partaient tous les deux, en  faire la livraison à la gare de Saint Pierre des Corps distante de 12 kms.  Un jour le père, trop occupé pour faire la route, demande à son nouvel employé d'emmener  d'emmener la charrette bien pleine à la gare. Elle lui fait remarquer qu'elle ne connaît pas la route et qu'elle ne sait pas par où passer." Ne t'inquiète pas" lui répond il, lorsque la charrette est chargée comme cela, Flambeau (le cheval), sait très bien que c'est pour aller à la gare," il t'emmènera" ! En effet le brave cheval, pris la route et trouva son chemin jusqu'à la gare sans se tromper et se rangea correctement le long du quai pour le

Vive le Cirque BIDON et son spectacle : Vite Ralentir !

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Crédit photo Jean Léo Dugast  Percheron International "Vite ! Ralentir..." : c'est le titre du spectacle du Cirque Bidon, cirque d'art et de poésie, qui repart sur les routes de France. Ou plutôt sur les routes de cinq départements, Allier (03), Puy de Dôme (63), Creuse (23) et l'Indre (36).

Pourquoi ne plus ferrer son cheval ?

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En 30 années nous avons eu à intervenir dans des cas aussi divers que dramatiques.  Notre savoir faire, nos solutions, un suivi vétérinaire sérieux ont porté leurs fruits pour le bien être des chevaux et le soulagement de leurs propriétaires. Le ferrage est un funeste malentendu, une pratique qui s'appuie sur des  croyances  moyenâgeuses. Faire porter l'énergie cinétique du cheval sur son ongle - la paroi équipée d'un fer - est un contre sens scientifique extrêmement grave. Un ongulé se réceptionne sur le bout de son doigt et non sur son ongle qui est un capteur sensoriel essentiel puisqu'il vibre pour renseigner le cheval sur le type de substrat et la qualité de l'appui.

Aveugle de naissance, elle participe à des concours hippiques

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C omment le handicap et l'équitation participent à l'épanouissement de l'être. Aveugle et dotée d'une volonté de fer, Lætitia Bernard a réussi son projet professionnel, devenir journaliste à R adio France.   Sa voix est connue des auditeurs de Radio France mais beaucoup ignorent comment elle travaille au quotidien et surmonte son handicap.   Laetitia Bernard à la Ménardière 2009 by BestofClairis 5 ans, jeune, jolie, cavalière de haut niveau, journaliste radio... Un descriptif plutôt flatteur pour une jeune fille dans l'air du temps à qui tout semble réussir. A un détail près, elle est aveugle ! De naissance. Laetitia Bernard est de ces icones qui ont fait de leur handicap une force et qui, malgré un parcours semé d'obstacles, ont réussi à réaliser leurs rêves les plus fous. Celle qui cumule les titres de championne de France de saut d'obstacles handisport se jette dans la selle dès l'âge de cinq ans, à peine dissuadée par se

En selle de la Sarthe vers la bonne ville de Thouars

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Par un beau matin du mois de juillet dernier, nous sommes partis de Parigné le Polin en Sarthe vers les Deux-Sèvres, dans la bonne ville de Thouars, rejoindre un troupeau de frappés de la boussole et de tannés du derrière. Quand je dis nous, c'est Ivanoé, 15 ans, 1.66 m et 590 kgs et une jolie jument Rosa, dont je tairais l'age et les mensurations par courtoisie. Je fut bien entendu accompagné par sa charmante cavalière émérite, au petits soins pour tout son petit monde. Notre philosophie du voyage : rando tranquille, pas chargé, dodo le soir dans un lit, amis, camping, bungalow, chambre d'hôte, dormir à la belle étoile me devient de plus en plus inconfortable. Hé oui !!!

Mémoire d'un cavalier randonneur

L'homme est assis dans son fauteuil près de la fenêtre, de là il peut voir le jardin et les fleurs près du potager entretenues avec patience malgré les années qui commencent à peser, mais surtout il peut voir, juste derrière le grand prunier, le pré ou broute son dernier cheval, celui qu'il a acheté il y a bien longtemps, oh un vieux rêve, un splendide Camargue qu'il était allé chercher dans une manade près d'Aix en Provence. Les année ont passées, le temps à fait son oeuvre et tous deux se reposent chacun dans leur coin, mais sans vraiment se quitter des yeux. Chaque matin aux aurores le vieux cavalier, apporte une poignée de picotin à son vieux copain, "histoire d'entretenir l'amitié", comme il aime le dire aux amis qui viennent le voir.

Mémoire d'hiver du cavalier randonneur

Ah! Ces petits matins d'hiver où le cavalier randonneur se lève aux aurores, le nez collé à la vitre, observant la froidure blanche des prés, à peine éclairés par l'aube naissante. "Doit pas faire chaud" dit il l'oeil embrumé, les cheveux hirsutes, pas encore rasé. "Pas idée d'aller çi-loin en cette saison, des chemins y en a de plus près" pense t-il tout haut, en humant son bol de café. Après une bonne douche, rasé de près, il sort, la longe à la main chercher sa monture. Le fidèle destrier est là, dans la brume, le nez à terre broutant du bout des dents les quelques brins d'herbe de la pâture. L'homme s'approche de la barrière, l'animal lève la tête, hésite un instant, puis se décide enfin d'un pas lent, pour se diriger vers celui qui chaque matin lui apporte sa ration. Ces deux là se connaissent, et c'est au petit trot que l'animal rejoint son cavalier. Une caresse sur l'encolure, le mousqueton au licol,

Mon chemin de Stevenson à cheval

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L'histoire : Le chemin de Stevenson est le nom donné au chemin de grande randonnée no 70 (GR 70), en référence au parcours effectué en compagnie d'une ânesse, à travers les Cévennes, par l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson. En 1878, Stevenson a 28 ans et rêve d'embrasser la carrière d'écrivain. S'il a déjà publié quelques nouvelles et un récit de voyage, ses écrits demeurent assez confidentiels et sont bien loin de toucher le grand public ainsi que le fera son premier succès populaire L'Île au trésor cinq ans plus tard. Sa vie personnelle est plutôt compliquée : issu d'un milieu aisé, il est financièrement dépendant de son père Thomas, lequel voit d'un assez mauvais œil la vie de bohème que mène son fils, ainsi que ses ambitions littéraires ; côté cœur, en pleine époque victorienne, il fréquente Fanny Osbourne, une femme mariée (mais séparée de son mari) et mère de deux enfants. Lorsqu'en août 1878, cette dernière repart en