Articles

Affichage des articles associés au libellé Randonnée

Pourquoi ne plus ferrer son cheval ?

Image
En 30 années nous avons eu à intervenir dans des cas aussi divers que dramatiques.  Notre savoir faire, nos solutions, un suivi vétérinaire sérieux ont porté leurs fruits pour le bien être des chevaux et le soulagement de leurs propriétaires. Le ferrage est un funeste malentendu, une pratique qui s'appuie sur des  croyances  moyenâgeuses. Faire porter l'énergie cinétique du cheval sur son ongle - la paroi équipée d'un fer - est un contre sens scientifique extrêmement grave. Un ongulé se réceptionne sur le bout de son doigt et non sur son ongle qui est un capteur sensoriel essentiel puisqu'il vibre pour renseigner le cheval sur le type de substrat et la qualité de l'appui.

Monts d'Arrées

Image
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. C'est un monde de lumière et de brume matinale qui s'offrit à nos objectifs, Les Monts d'Arrée, terres brulantes aux heures chaudes de l'été, glaciales en hivers sous le vent violent de la cote, là où les arbres n'osent pas grandir, genêts et herbes grasses touffues au pied la montagne Saint Michel, la brume cotonneuse d'un matin d'été vient lécher le lac de Braspart, et cache à nos yeux émerveillés l'usine Hydraulique, et ainsi restituer au monde un paysage millénaire où légendes celtique abondes.

En selle de la Sarthe vers la bonne ville de Thouars

Image
Par un beau matin du mois de juillet dernier, nous sommes partis de Parigné le Polin en Sarthe vers les Deux-Sèvres, dans la bonne ville de Thouars, rejoindre un troupeau de frappés de la boussole et de tannés du derrière. Quand je dis nous, c'est Ivanoé, 15 ans, 1.66 m et 590 kgs et une jolie jument Rosa, dont je tairais l'age et les mensurations par courtoisie. Je fut bien entendu accompagné par sa charmante cavalière émérite, au petits soins pour tout son petit monde. Notre philosophie du voyage : rando tranquille, pas chargé, dodo le soir dans un lit, amis, camping, bungalow, chambre d'hôte, dormir à la belle étoile me devient de plus en plus inconfortable. Hé oui !!!

Mémoire d'un cavalier randonneur

L'homme est assis dans son fauteuil près de la fenêtre, de là il peut voir le jardin et les fleurs près du potager entretenues avec patience malgré les années qui commencent à peser, mais surtout il peut voir, juste derrière le grand prunier, le pré ou broute son dernier cheval, celui qu'il a acheté il y a bien longtemps, oh un vieux rêve, un splendide Camargue qu'il était allé chercher dans une manade près d'Aix en Provence. Les année ont passées, le temps à fait son oeuvre et tous deux se reposent chacun dans leur coin, mais sans vraiment se quitter des yeux. Chaque matin aux aurores le vieux cavalier, apporte une poignée de picotin à son vieux copain, "histoire d'entretenir l'amitié", comme il aime le dire aux amis qui viennent le voir.

Mémoire d'hiver du cavalier randonneur

Ah! Ces petits matins d'hiver où le cavalier randonneur se lève aux aurores, le nez collé à la vitre, observant la froidure blanche des prés, à peine éclairés par l'aube naissante. "Doit pas faire chaud" dit il l'oeil embrumé, les cheveux hirsutes, pas encore rasé. "Pas idée d'aller çi-loin en cette saison, des chemins y en a de plus près" pense t-il tout haut, en humant son bol de café. Après une bonne douche, rasé de près, il sort, la longe à la main chercher sa monture. Le fidèle destrier est là, dans la brume, le nez à terre broutant du bout des dents les quelques brins d'herbe de la pâture. L'homme s'approche de la barrière, l'animal lève la tête, hésite un instant, puis se décide enfin d'un pas lent, pour se diriger vers celui qui chaque matin lui apporte sa ration. Ces deux là se connaissent, et c'est au petit trot que l'animal rejoint son cavalier. Une caresse sur l'encolure, le mousqueton au licol,

Rencontre fortuite

Image
Lundi 28 décembre au Lude dans la Sarthe, par une froide matinée pluvieuse, la circulation en centre ville fut quelques instants ralentie par l' équipage de Julien Gohier, Charpentier itinérant. Voici donc Kiollo Pinto-Portugais et Kaline Trait Breton en plein travail, sans oublier Zenka la chienne.

Mon chemin de Stevenson à cheval

Image
L'histoire : Le chemin de Stevenson est le nom donné au chemin de grande randonnée no 70 (GR 70), en référence au parcours effectué en compagnie d'une ânesse, à travers les Cévennes, par l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson. En 1878, Stevenson a 28 ans et rêve d'embrasser la carrière d'écrivain. S'il a déjà publié quelques nouvelles et un récit de voyage, ses écrits demeurent assez confidentiels et sont bien loin de toucher le grand public ainsi que le fera son premier succès populaire L'Île au trésor cinq ans plus tard. Sa vie personnelle est plutôt compliquée : issu d'un milieu aisé, il est financièrement dépendant de son père Thomas, lequel voit d'un assez mauvais œil la vie de bohème que mène son fils, ainsi que ses ambitions littéraires ; côté cœur, en pleine époque victorienne, il fréquente Fanny Osbourne, une femme mariée (mais séparée de son mari) et mère de deux enfants. Lorsqu'en août 1878, cette dernière repart en